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EN PLEIN DANS LE PAF

Mercredi 2 septembre, 20 h 50 : c’est la rentrée des classes pour La Grande Librairie. Faut-il appeler une ambulance ? Personne ne porte de masque. Que les médecins se rassurent: le public est resté dehors et, autour de François Busnel, les quatre invités respectent les distances de sécurité. Comme chaque année depuis 2008, la mascotte Amélie Nothomb ouvre le bal. À ses côtés, une jeune romancière à la mode (Julia Kerninon) et les deux gros transferts de cet automne (Muriel Barbery, passée de Gallimard à Actes Sud, et Franck Bouysse, récupéré par Albin Michel après son Grand Prix des lectrices Elle). Bref, un plateau bien calibré. C’est que le téléspectateur est difficile à amadouer. En douze saisons, La Grande Librairie a vu son audience osciller entre 400 000 et 700000 personnes, là où, à son apogée en 1983, Apostrophes réunissait devant le poste jusqu’à 5 millions de fidèles. Dans Le Monde, fin août, François Busnel parlait de « miracle » pour qualifier le succès de son émission.

Il n’empêche que la télévision n’est pas Lourdes et que les faits sont têtus : dix fois moins de gens allument leur écran pour voir des écrivains.(1991-2001), il était passé sous la barre du million de téléspectateurs. Que penser de tout ça? François Busnel n’ayant visiblement pas le temps de répondre à nos questions – malgré bien des tentatives –, on appelle une autre légende capillaire et littéraire du PAF : Ex-Libris Vol de nuit, [rires] Le mythique Monsieur JT (se) reprend : Vive les livres !, Que fait la concurrence?

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