Country party
La country crooner d’Orville Peck
Impossible d’oublier sa silhouette de vengeur masqué, ses costumes scintillants, son look de cow-boy queer revendiqué qui emprunte aux accessoires SM. Et puis, il y a ce masque, ou plutôt cette vaste collection de masques qu’il élabore lui-même et qu’il arbore en toutes circonstances pour dissimuler son visage et ses yeux d’un bleu perçant qu’on devine magnifiques. Il l’avoue : Orville Peck est un nom qu’il s’est inventé. Tout juste sait-on qu’il est canadien et qu’il a déjà eu d’autres expériences musicales, notamment en tant que batteur dans un groupe de punk. Il refuse de dévoiler sa vraie identité (en cherchant un peu, vous trouverez) et chérit son anonymat. , explique-t-il au en novembre dernier. Il suffit simplement d’écouter son premier album, (sorti l’année dernière), pour comprendre qui il est : une plume sensible qui n’hésite pas à évoquer ses amours gays, un songwriter capable dedont un flamboyant dans lequel il glisse toujours un malicieux. La troupe a aussi fait une reprise d’un morceau de Gram Parsons et Emmylou Harris, en version volcanique. Sa conquête ne fait que commencer.
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