EXCLUSIF DANS LE SECRET DE L’INSTITUT PASTEUR
AU CŒUR DE LEURS LABORATOIRES, NOUS AVONS SUIVI LES CHERCHEURS DANS CETTE COURSE POUR TERRASSER LE COVID-19
C’est la toute première étape d’un processus qui pourrait mener à la victoire. « Je suis venue en renfort », dit Cécile Gautier, technicienne supérieure de recherche et membre d’une unité de mycologie. Depuis mars, dans un des laboratoires de microbiologie classés P2+, elle approche au plus près du virus qui a mis le monde sens dessus dessous. Telle une enquêtrice de la police scientifique, elle connaît les techniques pour faire apparaître le suspect, le neutraliser et prendre l’empreinte de son code génétique : l’ARN, la molécule qui permet au microbe de se multiplier à l’intérieur d’un organisme. « Il faut se concentrer pour protéger les échantillons... et se protéger soi-même », explique-t-elle. Elle est une de ces héroïnes discrètes grâce auxquelles, à Pasteur, on peut travailler sur les trois projets de candidats-vaccins.
Face à l’ennemi public numéro un, ils sont tous sur le pont. Cette armée de blouses blanches représente les laboratoires
