Journal du front à la Pitié
LUNDI
« On restait inquiets, on avait raison »
Si le week-end avait laissé espérer une amélioration de la situation, personne n’avait baissé la garde au sein du service pneumologie, médecine intensive et réanimation du bâtiment Éole de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP). « On restait inquiets, on avait raison, jette le réanimateur Martin Dres. Aujourd’hui ça a repris, avec plus d’entrées en réa que de sorties. » La capacité maximale de l’hôpital n’a pas été atteinte. Mais l’épidémie évolue en dents de scie et les soignants anticipent un plateau soutenu plutôt qu’un pic. Chaque jour, le médecin est sollicité pour identifier des patients transférables ailleurs. « On n’en a pas ! Nos 32 lits sont pleins et nous n’avons que les plus graves des plus graves. »
Le service a retrouvé un peu d’air avec la mise en s’inquiète la pneumologue Capucine Morélot-Panzini. À l’unisson, les deux médecins redoutent l’effet pervers des sur la population :
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