La valse du pantin
Les adaptations les plus étonnantes sont parfois les plus fidèles à la lettre du texte. C’est précisément le cas designée Matteo Garrone. Connu pour son approche du noirle cinéaste italien avait déjà abordé les univers oniriques avec l’étonnant dont on tient là une sorte de prolongement. On a ainsi l’impression de redécouvrir le roman original de Carlo Collodi. Ce montre toute la cruauté de ce récit d’initiation d’un gamin candide, passant volontiers d’un humour naïf et d’une étonnante trivialité à un ton beaucoup plus grave. Oscillant entre la comédie fantastique et le drame, le long-métrage surprend sans cesse dans sa manière de passer du merveilleux à la réalité la plus concrète. Certes, toutes les scènes ne fonctionnent pas, en particulier lorsque les comédiens en font trop (notamment Roberto Benigni en Geppetto – lequel avait déjà porté à l’écran et même joué le rôle-titre !) ou lorsque les créatures peinent à convaincre esthétiquement. Pour autant, la richesse de la fable est bel et bien au rendez-vous, et cette promesse d’une adaptation intelligente n’a rien d’un chèque en bois !
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