BAMAKO ROCKS!
BAMAKO, LA VILLE AUX TROIS CAïMANS, le fleuve Niger et ses hippopotames, les officiers français de l’opération Barkhane en uniforme dans la salle des petits-déjeuners de l’hôtel de l’Amitié, Tombouctou, “la perle du désert”, ses mosquées, ses mausolées et ses 100 000 manuscrits en arabe ou en peul, le Festival au désert à Essakane, initié en 2001 par le groupe angevin Lo’jo Triban, où Robert Plant a joué “Whole Lotta Love” et “Girl From The North Country” : le Mali, dont la puissance culturelle remonte à l’Empire mandingue de Soundjata Keïta au XIVe siècle, attire tous les regards, pour de bonnes et, depuis 2012, de tristes raisons, jamais mieux exprimées que dans le film sept fois césarisé d’Abderrahmane Sissako, Timbuktu, qui dissèque poétiquement et politiquement les privations de liberté, la persécution des femmes, l’interdiction de la musique et du football imposées par les djihadistes d’Ansar Dine et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Terre de griots, le Mali est mondialement
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