GLAM ROCK 50 ANS DE PAILLETTES
LA MAGIE DURERA cinq ans. Une magie de couleurs et de formes, de riffs et de rythmes, de Moog larmoyants et de rythmes revenus des années 50, de coiffures de caniches et de combinaisons de sons et d’harmoniques totalement inédits dans la musique rock. On n’avait jamais vu cela auparavant. Le terme sous lequel ce boogie scintillant a été résumé ? “Glam”. Version apocopée du mot glamour, qui était utilisé en Écosse au début du XVIII siècle pour décrire un sort magique, le . Selon un ouvrage de référence datant de 1825, le mot était utilisé en rapport avec la fascination exercée par une femme : ainsi, le glamour a généralement quelque chose de féminin. Pendant cinq ans, entre 1970 et 1975, de jeunes hommes androgynes (et très peu de femmes), ressemblant à des magiciens extraterrestres, enchantent une génération d’adolescents. Ils envoûtent les fans de musique lassés des solos de batterie qui n’en finissent plus, des guitaristes qui tournent le dos au public pour mieux se concentrer sur eux-mêmes. Et, surtout, s’émancipent des hippies. Justement, l’un de ces hippies folk britanniques, Marc Bolan, a déjà enregistré quelques disques folk babas cool, mais qui n’ont connu qu’un succès modéré à la fin des années 60. Son premier album reprenait en titre une citation d’un poème du créateur du et héros hippie folk, J.R.R. Tolkien. Dans son troisième album, , on entend John Peel, le célèbre DJ de la BBC, lire un conte de fées. D’autres chansons sonnent comme si elles étaient accompagnées par des instruments joués par des enfants dirigés par un éducateur sous
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits