Ces milices qui veulent se venger
Envoyée spéciale Bagdad (Irak)
À l’instar de milliers de paramilitaires chiites, Abou Furqan (nom de guerre) serait bien allé crier « mort à l’Amérique » afin d’extérioriser sa colère. Il aurait voulu participer à la cérémonie de funérailles organisée à Bagdad pour le général iranien Qassem Soleimani et son bras droit en Irak, Abou Mahdi Al-Mohandes, patron des milices soutenues par l’Iran, tué à ses côtés. « Je n’ai pas pu leur rendre hommage, j’ai été convoqué pour une réunion de crise avec d’autres commandants d’unités. »
Depuis 2003, Abou Furqan appartient aux. L’Amérique est une vieille ennemie qu’il pensait connaître, jusqu’à la frappe de drone qui s’est abattue sur la voiture des deux chefs militaires, dès leur sortie de l’aéroport de Bagdad, à 0 h 55 le 3 janvier. [par les milices, le 31 décembre],
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