Brun-Martinez, une entente pas si cordiale
C’est un tract que Philippe Martinez n’a guère goûté. Pas sur le fond, mais parce qu’il en a été informé sur un plateau de télé. Le 15 décembre, la CGT des cheminots décide de lancer des actions communes avec les fédérations de la chimie, des transports et de l’énergie. L’initiative est prise par Laurent Brun, son combatif leader. Il regrette de. Lors du conflit sur la réforme SNCF en 2018, Martinez n’était pas favorable au système de grève intermittente dessiné par Laurent Brun. Mais il l’a laissé faire, au nom de l’autonomie d’action des organisations de la galaxie cégétiste. Lors du congrès de Dijon un an plus tard, où Martinez est réélu secrétaire général – avec un score en demi-teinte –, Brun a tu les dissensions et l’a soutenu. Il a rédigé une note envoyée à ses syndicats pour les appeler à faire barrage aux opposants du grand chef.
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