Des personnalités nous parlent éco-responsabilité . Si toutes voient la vie en vert, chacune a sa manière d’être « green » et nous dit ce que ce mot lui évoque.
Jean Imbert chef engagé, inventeur d’une cabane écologique où séjourner en pleine nature
Que signifie le mot « green » à vos yeux, et comment être éco-responsable au niveau alimentaire ?
J. I. En premier lieu, le mot « green » me fait penser à la nature et non à l’écologie, même si les choses peuvent être liées. Il m’évoque mon jardin, les légumes, la cuisine. Au niveau alimentaire, ce sont souvent des choses de bon sens que nous avons choisi de mettre de côté et qu’il faut réhabiliter : manger de saison, stocker le moins possible, cuisiner des produits frais, privilégier des producteurs engagés et responsables. Et surtout ne pas couper le rapport humain que l’on peut avoir avec eux : agriculteurs, pêcheurs, etc., ils ont besoin de nous autant que l’on a besoin d’eux, et ce lien est plus fort que de simples estampilles bio.
À quand remonte votre éco-conscience ? Est-ce une chose qui fait partie de votre éducation ou y êtes-vous venu plus tard ?
J’ai toujours été passionné par la cuisine et par les produits frais, même si, enfant, je ne me rendais pas compte que cela pouvait être considéré comme de l’éco-conscience. Mes parents et mes grands-parents allaient au marché quotidiennement, connaissaient les fournisseurs des produits qu’ils en rapportaient et se mettaient en cuisine chaque jour. Avec
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