John Neumeier
et pourtant, le rideau est déjà levé, comme dans certains spectacles contemporains. Dans un salon qui fut autrefois beau et où tout est mis aux enchères – métaphore de la vie lorsqu’elle est passée –, des couples déambulent, femmes sur pointes, comme si elles osaient à peine toucher terre, ou fouler le parquet de cet appartement de cocotte qui fut tenu par la plus célèbre des courtisanes. écrit Jacqueline Thuilleux, journaliste musicale, John Neumeier nous raconte sa àuvre d’Alexandre dit Jacqueline Thuilleux, dont il a chorégraphié la plupart des symphonies –, John Neumeier est un peintre du sentiment. Dans ses ballets le plus souvent narratifs, c’est l’âme qu’il décortique. Créée en 1975, la ballet sans décor qui s’inscrit dans sa fusion avec le compositeur, est devenue l’emblème du Ballet de Hambourg. Même évocation des tourments de l’âme dans (1976), (1981) et, surtout, l’un de ses chefsd’àuvre, créé en 2009, une réflexion sur Vaslav Nijinsky. analyse Jacqueline Thuilleux. Comme dans cette où le simple port de bras est chargé de sens, où concertos, sonates et valses brillantes égrènent leur élégance poignante, et où l’histoire se déroule comme dans le roman éponyme qui raconte un banal fait divers, mais un fait divers dont la mélancolie fait rêver.
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