Réussites globales
LE FABULEUX TRAQUEUR DE GRIFFES D’EXCEPTION Philippe Benacin
lus encore que la croissance à deux chiffres – il vise 470 M € pour 2019 – de « sa » société de parfums de prestige, Interparfums, un exploit dont il est l’auteur traduit la toute-puissance de son flair : il a triomphé de son divorce avec Burberry, une licence qui représentait plus de la moitié de son chiffre d’affaires. C’était en 2013, et les observateurs ne donnaient pas cher de son avenir. Mais le svelte dirigeant rock’n’roll (il joue du Johnny sur sa guitare électrique !), un « Essec » qui siège au conseil de surveillance de Vivendi, et qui pilote ses équipes d’une voix douce, a poursuivi sans ciller sa traque aux griffes mythiques : Montblanc – qui attend beaucoup aujourd’hui de son ainsi que de –, Jimmy Choo, Rochas, sans oublier l’iconique et new-yorkaise Coach, qui vient de doubler Lanvin. Alors, bien sûr, on trouve bien quelques bémols sur le parcours symphonique de ce nez redoutable en affaires : les parfums Repetto et Karl Lagerfeld n’ont pas décollé comme prévu. Des déceptions dont Philippe Benacin dissèque les motifs… pour mieux rebondir. Respect !
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