Que lisait-on sous l’Occupation ?
Sous la botte nazie, les Français se nourrissent de livres, En 1941, s’arrache comme les petits pains qui manquent en boulangerie. Tout le monde a faim de livres, souligneS’évader. Se réarmer moralement. Aussi les lecteurs se plongent-ils dans des œuvres le plus souvent à mille lieues de ce pamphlet où Céline déverse sa haine des Juifs et des francs-maçons, et suggère la création d’un salaire minimum et une durée de travail hebdomadaire de trente-cinq heures. L’histoire immédiate (de J.-M. Aimot) fait un tabac, à l’instar des livres pratiques. connaîtra une trentaine de tirages. Mais la littérature garde ses droits avec de Louis Bromfield (200 000 exemplaires) ; de Melville, traduit par Giono ; Claudel ; Péguy et un auteur prometteur, Albert Camus.
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