« Un texte imprimé, c’est avant tout une image ! »
Votre filmographie compte une vingtaine de longs et de courts-métrages, dont très peu d’adaptations. Pourquoi ?
• Alain Cavalier. Je crois que je souhaite arriver tout de suite au fait cinématographique. Sans intermédiaire. C’était mon obsession, il y a longtemps, et ça l’est resté.
Il y a bien eu Mise à sac, d’après Donald E. Westlake alias Richard Stark. Mais il y a surtout eu La Chamade, en 1968, tiré du roman de Françoise Sagan…
Florence Malraux m’avait donné le livre en tapuscrit, qui m’avait intéressé. Et je me suis trouvé à faire l’adaptation avec Françoiseavec Alain Delon]. Il nous arrivait de travailler chez lui – ses toilettes donnaient sur la coupole de l’Institut de France… Il n’était pas encore cette personnalité si connue. Je l’ai revu trente ans plus tard, mais il avait bien changé: il avait les cheveux teints en roux et il ressemblait, comme certains diraient, à une « vieille folle » ! [rires] Cequi ne manquait pas d’ironie, quand on connaissait ses idées… Comme je suis vieux, je suis sensible au temps, à son empreinte sur les visages, les rendant parfois très romanesques.
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