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«Ce qui est visuel en tête ne l’est pas forcément dans la réalité»

Après avoir reçu le prix Goncourt pour Au revoir là-haut, vous avez obtenu un César de la meilleure adaptation avec Albert Dupontel. Ce succès est-il à l’origine de cette nouvelle transposition à l’écran ?

 Pas du tout ! D’ailleurs, la genèse et l’écriture des deux films n’ont rien à voir. Pour j’ai peu participé. Tout juste quelques réunions avec Albert Dupontel, pour évoquer la structure de l’histoire et savoir ce que nous gardions ou[rires] ! Alors que, désormais, je fais seul mon affaire, en compagnie de ma complice Perrine Margaine. Pour je savais que mon agent rêvait de devenir producteur. Je lui ai donc proposé, pour son premier film, de faire moi-même l’adaptation, ce qu’il a accepté. Nous avons ensuite cherché un cinéaste et dressé une liste de potentiels metteurs en scène. En tête de celle-ci se trouvait Nicolas Boukhrief, car c’est un vrai cinéphile – ce qui n’est pas le cas de tous les réalisateurs. À partir du moment où l’adaptation était validée, le film lui appartenait. Lorsqu’il m’a demandé des changements, j’ai toujours dit oui.

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