LE MAL-AIMÉ DES CRITIQUES?
Ce n’est pas son moindre fait d’armes : Modiano a su échapper aux critiques les plus acerbes de son temps – même Renaud Matignon et Richard Millet ont écrit du bien deen 1990, Frank se moque de la parisienne chic que serait devenu Modiano, Le feuilletoniste goguenard n’a jamais supporté que son cadet récolte, avec un succès qui aurait dû lui revenir treize ans avant lorsqu’il sortait Il n’a pas plus toléré que Modiano commette un livre d’entretiens avec Emmanuel Berl : À part ces vacheries, on trouve peu de pièces à classer dans le dossier des papiers à charge contre Modiano. Il y a quand même une descente d’Angelo Rinaldi publiée dans en 1978, à l’époque de : . […] Plus près de nous, Éric Chevillard s’était enhardi à le taquiner. Fin septembre 2014, il consacrait sa chronique du à : […] Modiano n’avait pas réagi. Qu’en aurait-il eu à faire ? Une semaine plus tard, le raseur amoureux des vieillards décrochait le prix Nobel de littérature.
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