FESTIN DE SARRASIN
s’enthousiasme Laurent, en formation à l’Atelier de la crêpe, ouvert il y a trois mois, sur les quais, juste en face du Français de Bob Escoffier, l’un des derniers grands voiliers de tradition en Europe. L’institution existait depuis 2011, mais, avec la volonté de Bertrand Larcher et le talent conjugué de l’architecte Christophe Bachmann et de 3A Agencement, elle continue notre élève, un ancien compagnon du devoir qui rêve d’ouvrir une crêperie à Paris. Et c’est bien là l’un des fondamentaux de l’école, vrai lieu de reconversion où l’on croise aussi bien un ex-directeur financier qu’une assistante sociale : souligner l’importance des produits locaux et du terroir au sein duquel les élèves créeront leur établissement, afin qu’ils en deviennent des vitrines vivantes. En Bretagne, comment ne pas craquer ainsi devant ces farines AB, meulées à la pierre dans la plus pure tradition ? Devant le jambon Bleu-Blanc-Cœur provenant de cochons nourris au lin ? À l’Atelier de la crêpe, on retrouve tous ces produits qui font la réputation des crêperies Breizh Café, de Paris à Tokyo, la farine du Moulin de la Fatigue, les cidres d’exception (près de 80 à la carte des restaurants !), le sel de la Maison Morteau, les confitures de Raphaël, fabriquées à Saint-Coulomb, et même les fameuses crêpières Billig made in Plugeffan, de la société Krampouz.
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