RETOUR AU CAP-FERRET
UN TRÉSOR NATUREL
L’île aux Oiseaux de Pascal Obispo, comme toute la presqu’île, est un monde à part, une bulle de douceur. 25 kilomètres toniques côté océan, paisibles côté Bassin, une soixantaine de kilomètres de pistes cyclables parcourant la forêt, longeant les cabanes d’ostréiculteurs, les pignots piqués de mouettes, les pinasses élancées, le phare remis à neuf, la langue du Mimbeau et, au loin, le banc d’Arguin, la silhouette blanche et mauve de la dune du Pilat annonçant les passes mouvementées. À l’origine, un rêve de pêcheurs, de chasseurs, puis de Bordelais venus en voisins, de Parisiens épris de nature, de stars jouant l’anonymat. Sur la commune de Lège-Cap-Ferret, le village du Ferret, le plus éloigné, le plus couru où le prix duconfie Laurent, agent immobilier. » L’autre menace qui pèse sur ce paradis rare, c’est l’érosion côtière. La plage de la Pointe a beau être interdite, le résistant Benoît Bartherotte consolider son royaume à l’aide de rochers et béton (procédé discuté), du sable être apporté chaque année, le préfet de Gironde a demandé de nouvelles mesures d’urgence. «précise Sophie Panonacle, députée du Bassin d’Arcachon, qui prépare une proposition de loi sur le sujet. » Un trésor à préserver pour que l’on puisse encore savourer ses huîtres au goût de noisette sur une terrasse face au Bassin, fouler la dune plantée d’oyats et d’immortelles, respirer les parfums de résine… Cette beauté qui fait dire à l’ostréiculteur Joël Dupuch – que l’on retrouvera en mai dans la suite des de Guillaume Canet – depuis la terrasse de sa maison des Jacquets : « »
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