RÉVÉLATEUR MERVEILLEUX
Arbres à gâteaux, chats roses et verts, voitures en laine tricotée, tentes colorées à l’abri d’une bibliothèque : pour avoir succombé au charme fantasque de cette fabrique du réel, exempte de trucages, lerappelle le Britannique dans sa magistrale exposition aux couleurs du Victoria and Albert Museum, cadre et sujet de « Tim Walker : Wonderful Things». Pendant trois ans, le Londonien a arpenté les 145 galeries publiques de cette institution inégalée, riche de plus de 3000 ans d’objets provenant des cultures les plus riches du globe. Passé une rétrospective d’une centaine de ses œuvres, invitant top models et couturiers à côté de célébrités artistiques, dix espaces thématisent cette chasse aux trésors, à l’appui de nouvelles séries photographiques. commente l’ancien assistant de Richard Avedon, qui a tôt fait ses preuves en free-lance. Dès 25 ans, il signait une collaboration pour loin d’être la dernière. ajoute le talentueux quinquagénaire. De vitraux colorés en eaux-fortes à l’encre noire, sa est un enchantement qui entremêle histoire et imagination. Conçue par la décoratrice Shona Heath, collaboratrice de longue date, la scénographie fait vibrer ces résonances sensibles, choisies et accomplies. Ici, une miniature indienne fait éclore des costumes dans la campagne anglaise en pleines fleurs; là, une tapisserie de Bayeux tisse des éco-warriors, soldats de demain. Étude de nu, miroir rond, coffret ornementé... conclut ce passeur de rêves. Messages magnifiquement reçus.
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