ire qu’en septembre dernier les défilés du printemps-été 2023 avaient quelque chose de surréaliste est un euphémisme. Surréaliste d’abord par le contexte : la guerre en Ukraine, la crise énergétique et la menace de récession plongeait ainsi l’Europe dans un état de choc et d’anxiété, reléguant la mode, ses shows et ses parterres de célébrités à un évènement superficiel, pour ne pas dire – devant le déluge de moyens de certains shows – indécent. Surréaliste surtout parce que créateurs et créatrices avaient concocté des collections étonnantes où le rêve et le bizarre venaient distordre – comme l’actualité le faisait au même moment – la morne réalité du quotidien. Chez Louis Vuitton, les détails (zip, boucle de ceinture) devenaient géants comme dans Chez Moschino, Jeremy Scott imaginait un défilé littéralement «gonflé» avec des robes ornées de baudruches enfantines en forme de lapin ou
LE SURRÉALISME, C’EST MODE !
Oct 12, 2022
5 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits