PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT
Citius, altius, fortius. Ces trois mots latins dont la traduction française sert de titre à notre article est la devise des jeux Olympiques modernes proposée par Pierre de Coubertin lui-même en 1894. Une paternité qu’on a peut-être oubliée, tant on associe notre cher baron au sempiternel: « L’essentiel est de participer. »
Deux formules pas incompatibles pour meilleur est l’essence de la compétition, vouloir être meilleur celle de la pratique sportive. Mais comment quantifier la dose à ne pas dépasser? Si les vertus du sport sur la santé ne sont plus à démontrer, son excès comporte des risques. Et pas seulement pour l’intégrité corporelle. Vous aurez peut-être remarqué en vous baladant dans un parc en fin de semaine qu’une race de bipède semble en voie d’extinction, victime collatérale de « l’échauffement » généralisé de la planète: le vrai coureur du dimanche, en vieux jogging et tee-shirt froissé, disciple du footing à la papa au pas peu pressé… Mais depuis quelques années il n’est plus question que de qui pratiquent quasi quotidiennement du , comme si tous les chemins ne menaient qu’au .
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