Entre les mondes

’air humide ambiant nous rappelle la présence du Pô, ce grand fleuve voisin de Guastalla. Parcouru de petites allées qui s’entrecoupent et présentent une succession de portails, son centre-ville nous parle d’un temps qui semble s’être figé. Une ambiance à la Cesare Zavattini (scénariste du des …) traverse ce évocateur d’une splendeur disparue, celle d’une noblesse partie en villégiature et se souvient-elle, Après le décès du dernier propriétaire, le palais avait été laissé à l’abandon pendant plusieurs années, finissant par se détériorer. Francesca a constaté divers problèmes structurels nécessitant de longs travaux. Mais son goût pour les défis à relever est d’autant plus grand que les obstacles qu’elle rencontre grandissent:   La propriétaire a appliqué un principe qu’elle juge fondamental dans l’approche d’une telle restauration: préserver le plan ainsi que les matériaux d’origine, comme les plâtres patinés des murs ou les sols. Elle les a donc presque tous conservés, y compris certains parquets retirés temporairement pour les travaux. Elle a tenté de garder les surfaces des murs dans leur jus, même si cela s’est révélé impossible par endroits. Elle a alors opté pour une structure en verre et en fer, très contemporaine, qui dévoile la partie centrale du bâtiment, son cœur: un petit jardin clos autour duquel différents environnements se développent. Les larges ouvertures font de lui une partie intégrante de la maison et vice versa.