À Anvers Douceur urbaine
n 1863, l’entrepreneur anversois François-Xavier de Beukelaer met au point la recette d’un digestif devenu célèbre, l’Élixir d’Anvers. En 1913, le succès de cette liqueur est tel qu’il décide de faire construire un entrepôt pour stocker sa production dans Van Trierstraat, une artère du quartier de Markgrave, où se situe déjà sa distillerie. C’est cet immense bâtiment de béton brut et d’acier que l’ancienne styliste Laurence Kluft, devenue architecte d’intérieur, a acheté puis convertisiècle aux détails classiques mais aussi une architecture belge anonyme des années 50-70), celle-ci prend la forme d’un un loft de 350 m sur trois niveaux avec studio de yoga, espace pour pratiquer le (une méthode de soin par imposition des mains d’origine japonaise), patio luxuriant et jardin zen. C’est d’ailleurs ce dernier, avec son érable japonais et son bassin conforme aux règles du feng shui, que l’on découvre tout d’abord derrière le mur de brique et le large portail métallique qui séparent l’endroit de la rue. De là, une volée de marches permet d’atteindre le niveau supérieur, occupé par le studio de yoga. raconte Laurence Kluft,
