L’architecture parisienne par Candida Höfer
ée en 1944 dans le nord-est de l’Allemagne, Candida Höfer commence à pratiquer son art au début des années 70 à la Kunstakademie (Académie des beaux-arts) de Düsseldorf. Élève du couple raconte-t-elle. Pour ce nouveau projet, Candida Höfer a choisi un ensemble iconique de monuments parisiens, comme la Monnaie de Paris, réalisée par l’architecte Jacques-Denis Antoine à la demande de Louis XV et achevée en 1775, ou bien la salle de la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), créée par Henri Labrouste dans les années 1860, ou encore des architectures modernes telles que la villa-atelier des frères Martel, de Robert Mallet-Stevens (XVIe arrondissement), ou la Cité de refuge de l’Armée du salut, de Le Corbusier (XIIIe). Cadrages rigoureux, lumières naturelles… chaque fois, Candida Höfer réussit à exprimer une dimension grandiose, orchestrée par une symétrie très précise. Pour cet accrochage parisien, elle a décidé d’associer ses grands formats à des petits tirages, plus abstraits. Une manière inédite pour cette artiste de faire dialoguer ses questionnements sur l’exigence en photographie.
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