LES ATOUTS ÉMERGEANTS
L’ampleur de l’événement milanais, qui réunissait le Salon du meuble, Euroluce et le parcours Off, s’est mesurée à la cohérence des manifestations et aux prises de position responsables. La XXII Triennale donnait le ton avec l’exposition «Broken Nature: Design Takes on Human Survival». Mais les alertes n’ont pas minimisé les. En extérieur, les architectes ouvraient un dialogue à grande échelle, le duo chilien Pedro von Ellrichshausen renvoyait en miroir la cour du Palazzo Litta et le Français Arthur Mamou-Mani, avec , couvrait de pyramides tronquées en bioplastique l’entrée du Palazzo Isimbardi jusqu’à ses jardins. Les plantes de signé Sabine Marcelis, donnaient à la Piazza Duomo un air d’oasis verdoyante, ou encore Mark Colle, invité par Raf Simons, avait posé des cabanes de Jean Prouvé dans un habillé par Kvadrat. Mais l’utopie se devait de prendre la parole, Nina Yashar a offert au trio australien Haus-Rucker-Co, dans les espaces du Nilufar Dépôt, une succession de globes de verre, unités d’habitation d’, une installation manifeste, présentée à la Documenta de Kassel en 1972, qui prend tout son sens aujourd’hui.
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