L’éternel pouvoir du blues
UR LA COUVERTURE s’impose John Lee Hooker. Chapeau et lunettes noires, swag ultime. Cette photographie a été prise le jour où Stéphane Deschamps a rencontré pour la première fois le guitariste, chez lui à Redwood City, près de San est un passionné de blues de longue date. , confie-t-il à aujourd’hui. Cependant, face à la richesse éditoriale déjà existante sur le sujet, Stéphane Deschamps a choisi de s’adresser à la fois aux puristes et aux néophytes, envisageant son livre comme un guide historique, pratique et ludique autour du blues. Aux portraits d’Howlin’ Wolf, Bessie Jones ou Magic Sam se succèdent des témoignages de musiciens qui, sans pratiquer tous le blues, en parlent avec pertinence, de Jack White à Mark Ronson, de Fantastic Negrito à BCUC\: , commente Deschamps. Des années d’interviews sont ici utilisées, accompagnées d’une sélection de disques, de films, de livres et de sites Internet. Plusieurs playlists ponctuent également les chapitres, offrant des pistes d’écoute au lecteur, du grand classique au bijou méconnu. Cette hybridité formelle permet aux plus étourdis des lecteurs de toujours retrouver son chemin dans ce voyage spatio-temporel. Comme l’écrit Mathias Malzieu dans la préface de l’ouvrage, . Il en va de même pour cette lecture, non seulement instructive mais aussi didactique pour ceux qui découvrent les légendes du genre ainsi que leurs héritiers. , résume Deschamps. Ce qu’ont compris les Rolling Stones, Janis Joplin, les Black Keys ou encore Delgrès. , conclut Deschamps. Et des livres comme participent à cette extraordinaire pérennité.
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