Arthur et le nouveau monde
l est des ironies de l’histoire trop savoureuses pour ne pas les relever alors que la Grande-Bretagne patauge actuellement dans les marécages du Brexit, The Kinks célèbrent en grande pompe remastérisée le cinquantième anniversaire de leur 7e album studio, , qui conte les désillusions d’une famille de la workingclass britannique perdue dans le maelstrom des années 1960. confie aujourd’hui Ray Davies à . C’est également une brillante chronique sociale et musicale qui avec les aspirations d’une jeunesse qui a grandi en même temps que la pop music et qui rêve de nouveaux eldorados Cinquante ans plus tard, alors que les musiciens britanniques s’inquiètent à juste titre de leur avenir post-Brexit (quid des tournées internationales, des formalités, des frais de douane?), cette réédition tombe à pic pour rappeler les dangers de la tentation isolationniste insulaire.
