Les personnes atteintes par le syndrome de Noé sont convaincues de bien s’occuper des animaux, le plus souvent des chats qu’elles accueillent. Elles ont le sentiment de les sauver, et c’est ce qui les pousse à en avoir toujours plus. Finalement, elles sont le plus souvent dans le déni et ne se rendent souvent pas compte que ces animaux qui leur sont si chers sont en fait maltraités.
D’après Santé magazine, cette accumulation d’animaux est aussi associée à une incurie, c’est-à-dire un défaut de soins nutritionnels et aussi vétérinaires. Le psychiatre Jérôme Palazzolo expliquait à Doctissimo. "On peut penser que c’est un délire, mais cette pathologie n’est pas psychotique. Il y a un énorme déni qui est noté. Les sujets touchés sont persuadés que tout va bien alors qu’après sauvetage ou évacuation, on peut retrouver des animaux morts".
D'où ça vient ? Et quelles en sont les conséquences ?
Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin.
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