La vie, ce n'est qu'une question de temps

Par sylvain Dubreuil

Félicitations !

Vous avez déjà une étape de franchie, vous tenez ce livre entre vos mains. Ne le lâchez surtout pas, il changera votre façon de voir la vie, mais aussi de la façonner.

Allez, ne faites pas cette tête, c’est tout à fait vrai !

La vie, ce n’est qu’une question de temps, mais il y a un léger hic ! Personne ne sait de combien de temps il dispose. Alors voici la question : vivez-vous votre vie comme vous le souhaitez ? Allez, avouez que c’est songé comme question, n’est-ce pas ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous courez du matin au soir à travailler dans le but de payer votre hypothèque, vos autos, taxes et intérêts divers sur vos dettes de surconsommation. Ceci, bien sûr, en essayant d’épargner pour votre future retraite dans 25 ans et ENFIN vivre votre vie de rêve… si vous n’êtes pas mort en chemin.

Un jour, j’ai compris qu’il existait une autre recette pour vivre et profiter de sa vie. Aujourd’hui, je vous partage les ingrédients de ma recette pour reprendre le contrôle financier de votre vie ainsi que le contrôle de votre temps. Ce temps si précieux.

La mère de Forest Gump disait toujours : « La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. » Alors voici, vous êtes tombé sur ce livre !

Peut-être est-il temps pour vous aussi d’améliorer la recette de votre vie…

• Langue: Français
• Éditeur: Essor-Livres Éditeur
• Date de sortie: 12 déc. 2025
• ISBN: 9782898651380

Aperçu du livre

Mise en garde

Ce livre se doit d’être lu,

en vacances seulement.

En vraies vacances.

Pas de listes à faire. Pas dérangé par le chat qui vient de vomir sa boule de poils ou par l’appel de votre frère, s’invitant à dîner, avec ses cinq enfants de sa famille reconstituée. Pas de cellulaire. Pas d’ordinateur ou de télé. Débranchez tout !

(Sauf bien sûr, votre belle-mère… si elle est sous respirateur.)

Alors, vous avez saisi ma définition du mot vacances ?

Juste vous, votre esprit, ce livre, une chaise longue et votre boisson préférée. Le tout accompagné d’un ingrédient secret dont les gens ont perdu le contrôle et oublié la valeur :

Le Temps

Préface

Si vous m’aviez dit qu’un jour, je serais auteur, je vous aurais conseillé d’aller en désintox.

Rien ne me prédestinait à écrire un livre.

Ce n’était pas dans mes plans. À vrai dire, je n’avais pas réellement de plan.

Ce livre est un accident. Un bel accident. Vous tenez dans vos mains un livre qui n’aurait jamais dû voir le jour.

Les raisons de sa mise au monde ?

Mon désir d’aider les gens à reprendre le contrôle de leur vie, ainsi qu’une surabondance de temps, assorti à mon goût pour le rhum punch, au bord de la mer.

Pour être franc, à quelques occasions, mon goût pour le rhum punch dépassait largement mon désir d’aider les gens.

(De là, le pourquoi de ce livre est un accident…)

Mais n’ayez crainte, cela n’affecte en rien le message contenu dans ce livre. J’irais jusqu’à dire que cela a rajouté une touche savoureuse à certains chapitres.

Tout le temps consacré à la création de ce livre fut un bonheur, et ce, malgré toute la discipline et la somme colossale de travail qu’exige l’écriture d’un livre.

(Assis devant un ordi, seul dans un bureau, c’est très exigeant. Alors imaginez en bermuda, assis sous un palapa, à 32 degrés au bord de la mer.)

Ce fut pour moi une expérience des plus enrichissantes.

Toutes les philosophies, idées, propositions et exemples contenus dans ce livre n’ont qu’un seul et unique but. Vous faire prendre conscience que vous n’aurez que cette seule et unique vie. Qu’il existe une autre façon de faire que travailler pour payer des dettes et tenter d’économiser pendant quarante ans, dans le seul but de vous rendre à une hypothétique retraite, pour enfin profiter… du restant de votre vie.

Eh oui, comme le yogourt, vous avez une date de péremption, mais vous en ignorez le délai. Ou, si vous préférez d’une façon moins laconique : un jour, vous allez crever, mais vous ne savez pas quand et encore moins comment. Ça, c’est la surprise de la vie.

C’est donc à partir de ce fabuleux constat, qu’un jour, j’ai décidé de sortir de ce bourbier, de ce trou sans fond dans lequel la masse des gens est embourbée et de me créer une vie de liberté.

Je comprends. Vous analysez actuellement votre situation présente et vous croyez que c’est impossible. N’est-ce pas ?

(Je le vois dans vos yeux.) C’est exactement pour cette raison que j’ai pris de mon précieux temps pour vous partager ma recette. Afin que, vous aussi, vous puissiez profiter de votre seule et unique vie.

Tout au long de la lecture de ce livre, gardez l’esprit ouvert, un verre toujours frais et souvenez-vous de ceci :

« Tu ne vis qu’une seule fois,

mais si tu le fais correctement,

une seule fois suffit. »

Mae West

Chapitre 1

La prise de conscience

Je viens d’arriver à Cuba, à Cayo Coco plus précisément. Chaque fois, c’est l’émerveillement entremêlé de consternation. C’est stupéfiant à quel point ce décor enchanteur peut-être accessible en seulement trois petites heures et demie d’avion.

Alors qu’il y a à peine quelques heures, j’attendais la navette à

-25 degrés, voilà maintenant que je cours les endroits ombragés, pour ne pas me brûler les pieds.

Je viens de rencontrer Pédro qui sera mon barman attitré, pour cette magnifique semaine d’écriture qui s’annonce. Un beau ciel bleu, une brise parfaite, 31 degrés. Je crois que je touche au bonheur.

Je suis de retour à Cuba pour le commencement de ce livre. C’est justement ici, il y a quelques années pendant des vacances, que j’ai eu ce que je pourrais qualifier de… mon illumination. Le début du changement. Pas de télé, de téléphone ou d’ordinateur. Seulement moi et du temps.

(Alors, vous comprenez maintenant cette mise en garde au début du livre.)

Faire le vide pour prendre conscience est, selon moi, le meilleur début, dans un processus de changement.

Tout en faisant le vide autour de vous, je vous invite à refaire le plein de votre boisson préférée, car, comme vous allez le constater d’ici la fin du second chapitre, ce n’est pas facile de prendre conscience de notre situation.

Pour ma part, le déclic de cette prise de conscience s’est produit à 36 ans, lors d’un séjour de vacances dans le sud.

Pour faire une histoire brève, à mes trois premières journées, j’ai été malade. Malheureusement pour moi, ce n’était pas dû à la boisson. J’étais simplement trop fatigué. Mon corps et mon esprit se relaxaient, le stress tombait et la fatigue sortait. J’ai donc perdu la moitié de ce voyage malade et endormi. C’est au quatrième jour, couché sur la plage, sirotant un bon café que j’ai pris conscience que mes trois derniers voyages avaient tous commencé de la même façon. Avouez que c’est un peu déprimant. Payer pour aller être malade sur une plage paradisiaque et vous coucher à 20 h 30, pendant que c’est la fiesta autour de vous.

Bref, en ce quatrième matin, seul, couché sur la plage, regardant les vagues aller et venir, je me suis mis à penser à ma vie des dernières années, mais aussi par ricochet, à celles à venir.

Toute une série de questions vint se bousculer dans ma tête.

Comment en vient-on à perdre le contrôle de notre vie ?

Comment acceptons-nous d’attendre une future retraite pour vivre et réaliser nos rêves ?

Comment en vient-on à s’endetter autant ?

Comment devient-on esclave de son travail et de l’argent ?

Pourquoi tout le monde semble-t-il pris dans cette roue infernale ?

Comment en vient-on à perdre le contrôle de notre temps ?

Est-ce que je profite vraiment de ma seule et unique vie ?

Pourquoi ai-je l’impression d’être englouti vivant dans un trou de sable mouvant ?

Comment se fait-il que la majorité des gens se retrouve dans cette situation, et ce, jusqu’au cou ?

(Allez-y, je comprends, prenez une petite gorgée. Je vous avais averti que ce chapitre ne serait pas du gâteau…)

Alors, vous êtes-vous déjà retrouvé, seul comme en ce moment, à vous poser toutes ces questions ? Si votre réponse est non, ne vous en faites pas. La majorité des gens ne se pose pas ce genre de questions.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils n’ont pas le temps. Trop occupés à se débattre pour leur survie, dans la routine quotidienne de leur vie, comptant le nombre de semaines de labeur restant avant leurs prochaines vacances, leurs prochains jours de liberté ou de leur future retraite.

Pour ma part, c’est exactement à partir de ce moment de questionnement et de prise de conscience, que débuta la transformation de ma future vie. Une certitude ressortie de ce remue-méninge. Je n’aurai que cette seule et unique vie et je veux en faire ce que je veux. Je me suis donc donné une mission :

Sortir de mon trou de bouette et reprendre le contrôle de ma vie, reprendre le contrôle de mon temps.

Depuis maintenant dix ans, après quelques sacrifices, d’efforts, de ténacité et de persévérance, je suis maintenant propriétaire de ma vie et de tout mon temps. Ce temps si précieux.

Aujourd’hui, grâce à ce surplus de temps si précieux, je vous offre ma recette personnelle pour vous aider à reprendre possession de votre vie et vous sortir une fois pour toutes de ce fameux trou sans fond dans lequel la masse des gens s’enfonce, depuis déjà trop longtemps.

Tout d’abord, laissez-moi vous raconter comment on devient l’esclave de notre travail, de l’argent et de nos dettes. Comment en vient-on à perdre le contrôle de sa vie, de son temps ?

Voici donc l’histoire : Le trou de bouette de la vie…

« Si vous n’êtes pas désireux de risquer

l’inhabituel,

vous devrez vous contenter de

l’ordinaire. »

Jim Rohn

CHAPITRE 2

LE TROU DE BOUETTE DE LA VIE

J’aime beaucoup le titre de ma jolie petite histoire. Elle résume bien le parcours de la masse des gens qui se font littéralement engloutir par la vie.

Voici donc en général comment la vie se déroule aujourd’hui…

L’histoire débute, lorsque Charles va reconduire David pour son premier jour de classe. Charles explique tendrement à David, en lui passant la main dans les cheveux, comment il sera amusant d’apprendre à lire et écrire. Grâce aux connaissances acquises et aux bons résultats scolaires, il pourra décrocher un diplôme ainsi qu’un bel emploi dans le futur. David descendit de la voiture, gambadant en direction de l’école, tout joyeux devant les perspectives de sa vie future.

C’est exactement à son premier jour de classe que David fut conduit, devant le fameux trou de bouette de la vie…

Année après année, Charles, par amour pour son fils, lui répètera les mêmes recommandations : « Étudie bien pour avoir de belles notes, tu auras un bel emploi. » Tout à fait normal, car Charles a reçu les mêmes recommandations de ses parents, et a décroché un bon emploi. Il a beaucoup travaillé et travaille encore