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Ce matin-là - La vie de Fabio
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Livre électronique291 pages3 heures

Ce matin-là - La vie de Fabio

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À propos de ce livre électronique

La vie de Fabio bascule après un accident de moto dévastateur, plongeant sa famille dans la tourmente. Alors qu’il sombre dans un coma profond, un combat de survie commence. Des soins intensifs aux centres de rééducation, son parcours bouleversant et chargé d’émotion témoigne d’un courage sans faille, des obstacles implacables et d’une résilience exceptionnelle. Mais à chaque étape, la question persiste : jusqu’où Fabio ira-t-il pour retrouver sa vie ?

 À PROPOS DE L'AUTEUR 

La littérature bouleverse l’intimité du lecteur et de l’auteur, façonnant leur perception des personnages et de l’histoire. Lire et écrire, dans leur essence même, éveillent des émotions profondes et libèrent la pensée, parfois dans une quête introspective. Dans cet ouvrage, Laurent Bernardinatti offre un témoignage puissant, entre reconstruction personnelle et exutoire de sa détresse, transmettant ainsi un héritage propre et universel.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie27 nov. 2025
ISBN9791042290610
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    Aperçu du livre

    Ce matin-là - La vie de Fabio - Laurent Bernardinatti

    Avant-propos

    Fabio est un garçon de 10 ans et demi né le 19 septembre 2002 à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales.

    C’est un enfant brillant, plein de vie, un compétiteur qui aime aller au bout de tout ce qu’il entreprend.

    Il ne laisse jamais personne indifférent et soit on l’aime, soit on le déteste, pugnace et déterminé, son état d’esprit force l’admiration de sa famille.

    Un accident l’emportera le samedi 16 mars 2013, percuté à la tête, en tant que spectateur, par une grosse cylindrée sur un circuit de moto-cross.

    Sa vie et celle des siens vont basculer, un bouleversement effroyable, et dès lors plus rien ne sera plus jamais pareil.

    Interprétation de nos sentiments

    Tous les cris sur moi,

    me transpercent, m’inondent,

    et ce terrible effroi,

    qui creuse un peu sa tombe.

    Quatre cœurs emportés,

    quatre cœurs dévastés,

    finis les jeux d’enfants

    La route sera longue.

    Tous les cris sur moi,

    des images à jamais,

    que je n’oublierai pas,

    trop tard, le mal est fait.

    Les enfants du silence,

    En ce matin d’hiver,

    Porteront la souffrance,

    Mais braveront l’enfer.

    De la mort à la vie, le fil est si fragile,

    Ça y est, ils sont partis, un battement de cil.

    De tout ça, tant de peur, de colère exhortée,

    depuis ce matin-là, nos enfants sont tombés.

    Laurent Bernardinatti

    Chapitre 1er

    Portrait de famille

    Soleil levant sur la campagne gersoise, les prémices d’un réveil se font sentir, il n’est pas si tôt, plutôt normal pour un samedi ou rien ne force à s’activer comme un jour de semaine et tout s’affole dès le réveil. Une famille ordinaire ou presque s’apprête à se lever, ce sera forcément laborieux et les questions les plus essentielles fusent déjà :

    « Comment vais-je m’habiller ?

    Qu’y a-t-il au petit déjeuner ? Est-ce qu’il faut prendre la douche ? Etc. » Un début de matinée des plus banals.

    Aussitôt, les premières disputent se font entendre et d’autant plus vite le grondement maternel strident, irritant. Celui qui énerve plus qu’il ne calme, il tente d’apaiser ce désordre, mais en vain. Cette conciliation s’avère efficace au final, mais pour une courte durée, quelques minutes en principe avant que la salve suivante n’arrive, bien plus forte cette fois. Là, nous aurons droit aux cris, aux larmes, enfin l’artillerie lourde ! C’est généralement le moment choisi pour une intervention immédiate de la haute autorité paternelle qui trouvera les arguments pour contenir ce petit moment paisible en ce début de matinée. Il faut bien reconnaître que pour une famille de trois enfants, l’animation prévaut, et ce dès la première heure du jour.

    L’aîné d’abord, un grand garçon de treize ans au prénom d’Axel, entrant dans sa phase d’adolescence, lui accordant une évidente niaiserie et excitabilité. Un autre de dix ans occupant la place du milieu, celle que l’on ne nomme pas d’ailleurs, mais n’allez pas croire qu’il n’a pas de nom, loin de là, il en a un et un beau. Un qui rappelle ses origines méditerranéennes, un qui chante quand on le prononce, un que l’on entend toutes les cinq minutes dans la maison. Un qui fait que son absence peut devenir insupportable tant sa présence prédomine, pourtant cette place du milieu ne porte pas de qualificatif. « Fabio » le nom est lâché, le lion entre dans l’arène, âme sensible s’abstenir ! Vous ne pourrez que l’aimer, ou le détester ! Mais plus possible de l’oublier, plus possible de se détacher de lui, c’est un ouragan. Il vous donnera tout et plus encore, jamais à court, toujours entier. Attention ! Avant d’appeler votre enfant Fabio, réfléchissez à deux fois, soyez préparé à recevoir tant d’amour et de générosité. Sa position d’entre deux, plutôt inconfortable, se gagne par la force. Il est celui qui déclenche les disputes, également qui les subit. Attirant toutes les convoitises, il demeure le lien, le tampon, l’indispensable, celui qui donne le rythme, mais aussi le calme et la tempête.

    Après un petit déjeuner somme toute banal, Juline ne tarde pas à s’ennuyer. Dernière des trois enfants et la fille par conséquent, le cœur de papa et maman se soulevait le jour ou une échographie attestait bien d’aucune protubérance entre les jambes ni virilité particulière annoncée.

    « Ce seront les mêmes joies et les mêmes problèmes qu’avec votre début de collection, mais avec une pilosité minorée, une période de mue évitée et beaucoup de puérilités en moins ! » Selon les mots du radiologue, lors de l’échographie attestant du sexe de l’enfant.

    « Mais rassurez-vous, nous dit-il ! Les soucis sont décuplés avec une fille. Il vous faudra monter la garde devant la maison, car tous les mâles du quartier vous tourneront autour. Ils vont vous trouver très bien, très sympathique et peut-être même tenteront-ils par je ne sais quelle ruse d’entrer dans votre demeure. Surtout, ne vous laissez pas berner. je vous le confesse, ils s’en foutront royalement de vous ! Alors là, votre sociabilité et votre sympathie, ils n’en auront que faire. Par contre, votre petit bijou que vous camouflez tant bien que mal dans la chambre rose emplie de poupées, où une armoire débordante de vêtements et de chaussures, dont un tri s’impose par ailleurs, les intéressera bien plus. Et oui, à quoi bon conserver du 25 quand on chausse du 36, ce petit joyau-là pour peu qu’il brille plus que les autres, il vous vaudra toutes les attentions ! »

    « Bien sûr, vous pourrez la cloîtrer dans sa chambre jusqu’à ses 18 ans, oui la méthode est un peu radicale j’avoue, mais tellement efficace ! Non vraiment, il faut savoir ce que l’on veut et employer les grands moyens. »

    Après ces paroles excessivement rassurantes, notre décision fut prise. Nous ne suivrions pas les conseils quelque peu archaïques de ce pseudo vétérinaire qui avait dû confondre mon épouse avec je ne sais quelle race de canidé. Que nous gérerions au jour le jour les événements que nous réserverait notre vie future.

    Ce petit déjeuner terminé donc, Juline décide de sortir un peu de la maison pour aller jouer dehors. C’est une assez belle journée pour un 16 mars, plutôt ensoleillée, pas trop fraîche, non une journée qui démarre assez bien. Après avoir récupéré son vélo, elle décide de faire le tour de la maison et du jardin à la recherche de quelques trouvailles merveilleuses. Peut-être cueillera-t-elle des fleurs bien que ce ne soit pas trop la saison. Ou tout simplement une nouvelle idée de jeu, la faisant partir dans des délires de dialogue voire de soliloque. En actrice principale, elle y jouera tous les rôles, tous les personnages et sera même sa propre spectatrice. S’applaudissant elle-même dans ce spectacle improvisé et enchanteur. Il faut dire que quand on a 6 ans et à l’imagination débordante, un vrai volcan fusionne dans la tête. En tant qu’unique fille de la famille, avec deux grands frères, on apprend à jouer seul, on se crée un monde à part agréant aussi un certain égocentrisme, tel un enfant unique. De plus, si elle invitait son frère à participer à des jeux plutôt réservés aux demoiselles, je pense que l’état de santé de ces poupées en pâtirait. Par contre si l’envie de tenter quelques autres aventures plus masculines avec les garçons lui prenait, sa bienvenue conviendrait de ses capacités à ne pas trop subir des émotions sensibles et plus féminines.

    Un peu plus tard dans la matinée, les deux plus grands apparaissent dehors. Après avoir enfourché leur vélo appelé « BMX », ils se risquent à des figures périlleuses et tentent de nouveaux sauts. Roue arrière et autres dérapages, enfin une fois de plus ils mettent leur mécanique à rude épreuve. D’ailleurs, le passage au stand est plus que fréquent : freins, poignets, rustines, chaînes, tout y passe, surtout l’argent de poche.

    Un vrombissement commence à se faire entendre au loin, non pas que l’autoroute passe à deux pas de la maison, mais plutôt le bruit de pétarade d’engins à moteur extrêmement puissants. Dans le courant de la matinée, des motards de l’extrême préchauffent leur machine et répètent des gammes sur le circuit voisin. Objectif défini et préparatoire, pour un dépassement de limites, soutenu davantage en début d’après-midi. Les enfants ont bien reconnu ces bruits et très vite ils suscitent leur gourmandise.

    Il ne faut pas attendre bien longtemps pour que le premier des protagonistes pointe le bout de son nez, se dirigeant vers moi, son papa chéri, portant un intérêt soudain à mon travail. Il semble désireux d’apporter son aide pour m’économiser un peu, parce qu’il est un petit garçon prenant soin de son père ! Ne soyons pas mauvais, cela arrive très régulièrement, je n’ai pas à me plaindre, mais sur ce coup-là, je ne m’étais pas trompé. Deux minutes après m’avoir rejoint et posé douze questions sur mon activité du moment, son impatience le rattrape aussitôt et la question qui lui nouait la gorge, jaillit.

    « Papa, on peut aller avec Axel jusqu’au circuit pour voir les motos ? » Moi, très ferme en père de famille qui s’affirme et ne laisse rien passer.

    « Demande à ta mère ! »

    Oui, c’est une méthode un peu lâche, mais qui évite bien des conflits avec madame et modère tous reproches me concernant sur quelques prises de responsabilités paternelles inconsidérées. À vrai dire à cet instant précis, je ne savais pas si d’éventuelles punitions ou interdictions étaient survenues dans la matinée. J’avais bien entendu depuis l’extérieur un léger tremblement de terre qui se passait lui à l’intérieur de la maison, quelques SOS et appels au secours dont je m’étais volontairement détaché, préférant rester concentré dans mon travail. De plus, je connais bien les loulous (les enfants) qui, refoulés par leur mère sur leur demande, viendraient tenter l’épreuve de la dernière chance de mon côté. Alors, ne prenons pas de risque et trêve de plaisanteries, en matière d’éducation, mieux vaut être dans la concertation en tant que parents. Savoir être unanime dans ses décisions et apporter le plus de cohérence possible aux enfants. Enfin, un accord tombe, les petits innocents accéderont au circuit avec leur vélo dans l’après-midi.

    Après ces quelques événements, le terrain de jeu devient rapidement trop étroit et l’envie de tenter l’aventure un peu plus loin commence à se faire sentir. Bien sûr, la permission de papa ou maman s’impose là encore pour pouvoir aller sur les routes et les chemins de campagne jouxtant la maison. Plutôt une ferme d’ailleurs, assez grande, suffisamment pour l’imaginer en chambres d’hôtes. Depuis deux ans maintenant, nous nous évertuons en famille à la rénover, à l’imaginer, la transformer en un lieu d’accueil. Le résultat donnera, nous l’espérons, beaucoup de plaisir à ceux qui nous honoreront de leur confiance. C’est vrai que nos recherches furent longues avant de trouver cette ferme à la configuration idéale et la parfaite exposition. Elle se situe dans le sud du Gers, proche de Mirande, une région nommée Astarac et se dresse sur un versant vallonné, plein sud face aux Pyrénées. Une vue dominante, imprenable à 360 o sur la campagne environnante, faite de champs de blés, de lin, de verdure et de bois. Difficile pour nous de ne pas craquer au jour de cette trouvaille. Un vrai petit havre de paix pour faire une escale dans notre vie de famille, où tout laisse croire que le bonheur déjà présent ouvre grand ses bras pour une nouvelle tranche de vie.

    La matinée s’achève. Comme tous les jours depuis le début de la remise en état de la demeure, je travaille à la restauration des lieux, tous les corps de métiers y passent. De l’électricité à la plomberie, de l’enduit à la chaux à l’isolation, de chapes en béton à la pose de fenêtres. On devient expert en tout, c’est un apprentissage au quotidien, mais il faut aussi savoir glaner des conseils à droite et à gauche pour arriver à ses objectifs. Le déjeuner familial est toujours un moment privilégié, une occasion idéale pour échanger en famille, converser et comprendre un peu mieux à travers cette promiscuité, les sentiments de chacun. Également l’occasion de se rapprocher et d’exprimer ce qu’on a sur le cœur. En tant que parents, on ne se préoccupe jamais assez des émotions de ses enfants, le repas y est propice, mais en règle générale il y a beaucoup mieux à faire. Un rituel immuable qui ne supporte aucune dérogation, de par son importance et son attractivité. Bien sûr, on a le choix de la chaîne et le temps passé avec la télécommande exclura tout dialogue. Non vraiment, chaque rassemblement familial passé sans cette sacro-sainte télévision n’apportera que calme et sérénité, la communication avec ses proches en sera décuplée. Le repas à peine terminé, un agacement se fait sentir autour de la table, une envie folle de prendre la poudre d’escampette et d’aller voir ailleurs. C’est justement le moment opportun que choisit le petit Alexandre, fils du fermier voisin, pour passer un coup de fil. S’en quêtant de la possibilité que ses deux compagnons de jeu soient de la partie cet après-midi pour se rendre du côté du circuit de motocross du « Peyré ». Ils s’essayeront à quelques exploits vélocipédiques et frissonneront devant les grosses cylindrées de 250 cm3 qui s’apprêtent à démarrer et à vrombir sous peu.

    Maman privée de son chérubin durant la semaine précédente, suite à une escapade scolaire dans l’est de la France du côté de Strasbourg, autant dire le bout du monde semble un peu contrariée. Ce voyage la dépossédant de Fabio jusqu’au vendredi matin. Elle tente toutefois une dernière feinte pour le garder à ses côtés durant l’après-midi, lui rappelant la promesse d’un coup de main pour débarrasser et nettoyer le poulailler qu’il lui avait fait. En vain, elle abdique très vite à la vue de la mine désappointée de sa progéniture. Une arme absolue, déstabilisante et d’une efficacité rare, que les enfants manient à la perfection. Dès lors s’ensuivent toutes les recommandations d’usage utiles et impérieuses que la circonstance exige. Au risque d’une indigestion précoce malgré leur estomac tout juste rempli, vu la vitesse à laquelle leur déjeuner fut ingurgité. Le sermon achevé et l’accord conclu, il ne restait plus qu’à enfourcher les vélos et pédaler de toutes ses forces. Surtout ne pas se retourner, non jamais, de peur qu’au dernier instant, un élément perturbateur ne vienne contrarier la décision de maman.

    Chapitre 2

    Le circuit de motocross du Peyré

    Le point de rendez-vous habituel, toujours le même, se situe près d’un croisement jouxtant la maison. Les enfants s’y attendront avant la destination finale, cet après-midi s’annonce parfait, des bécanes, des amis, une course de motos, le pied en somme !

    Arrivés sur place, rien n’est encore commencé, les coureurs et les organisateurs déjeunent. Cela ne pose aucun problème et après avoir salué le gérant qui les connaît bien, les enfants débutent les jeux. Ces événements leur sont familiers, dans le quartier, tout le monde se considère, se salue et s’apprécie. Certains se fréquentent, selon ses affinités et ses aspirations. La vie au quotidien d’un petit village de quelque 150 habitants comme bien d’autres d’ailleurs, qui suit son cours, paisiblement. Il faut bien reconnaître que ce projet aspire à la tranquillité et l’exil. Loin de la ville et de ses turpitudes habituelles, un choix qui peut être compliqué parfois, mais qui en vaut la peine pour une qualité de vie épanouissante.

    Sur une bande de terre en herbe de l’autre côté de la route, notre joyeuse équipée de trois garçons s’aménage un saut et chacun à son tour tente d’épater son copain ou son frère. Chacun s’essaye à surprendre et s’étonner lui-même de ses prouesses. Le temps s’écoule doucement et les premiers mouvements commencent. Autour de leurs engins, les pilotes s’affairent, les équipements se mettent en place, bottes, combinaisons, gants et autres protections. On ne soupçonne pas la vitesse, la puissance et les hauteurs que franchissent ces passionnés de sensations fortes. L’émerveillement des enfants sera total. Le bruit est déjà assourdissant et les prouesses meilleures encore qu’ils ne l’auraient imaginé. Le spectacle attache la qualité des pilotes et ce jour-là, il y en a de vraiment très bons. La course ou plutôt les premiers essais durent autour de 20 minutes, puis prennent fin. Quelques instants encore pour les seniors qui laisseront ensuite la place à la jeunesse impatiente. Les petits champions en herbe qui, entourés de leurs parents, tourneront eux sur le circuit réservé et adapté au niveau de chacun. Il ne faut que quelques secondes aux spectateurs et notamment à notre trio pour se rendre sur place. Les premiers tours démarrent. Axel, Fabio et Alexandre sont particulièrement attentifs et encouragent Jona, leur petit copain respectif. Il fait partie du club de moto des juniors, les « mini-riders » et son papa les encadre.

    Après quelques instants passés sur la piste dans une ronde effrénée, leur camarade de jeu Jona amorce un virage suivi d’un dérapage, et bien évidemment une chute. Celle-ci ne laissera pas beaucoup de traces, mais suffisante pour le décourager de continuer cet après-midi-là. Ne se sentant pas en très grande forme et ayant observé la venue de ses compères, l’envie de les rejoindre le tiraille. Son papa un peu désolé se plie à ses exigences, ne souhaitant pas forcer son petit génie à continuer contre son gré. Il l’autorise à rejoindre son groupe de camarades pour aller tenter l’aventure lui aussi. De retour sur leur terrain de jeu, les voilà tous les quatre à présent, il suffit juste d’un peu d’organisation, car il n’y a que trois vélos pour l’ensemble. Aucun problème comme pour les motards, pour les champions, ils établissent un relais et chacun y prendra son temps de course et de repos. De quoi pimenter d’ailleurs cet exercice en se mettant vraiment dans les meilleures conditions à l’instar des pros.

    Le temps s’égraine peu à peu, les enfants jouent tranquillement. La maman d’Alexandre joint la petite assemblée afin de s’assurer du bon déroulement de cette réunion. Entre voisins, l’un de nous vient régulièrement aux nouvelles et les communique à l’autre. Elle en profite pour donner quelques recommandations supplémentaires, salut d’autres connaissances et rentre tranquillement à son domicile situé juste au-dessus de notre ferme. L’après-midi, touche à sa fin, impossible de retourner à la maison sans assister à la dernière course

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