Méprises

Par Yohan Boullonnois

"Méprises" s’ouvre comme un recueil aux mystères enfouis, dans lequel la langue de Molière et celle de Shakespeare s’entrelacent dans une danse de mots suspendus. Chaque thème est porteur d’une profondeur insoupçonnée : l’ardeur fragile d’Âmour, les merveilles subtiles de C’est ordinaire, les pas égarés d’Errances, les blessures vives des Mortifications, les éclats éthérés des Fantaisies, et, en ultime retrait, quelques écrits en anglais. Un chemin de clair-obscur où l’on se perd pour mieux se retrouver, où l’ordinaire se veut extraordinaire et les méprises, révélatrices.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Inspiré par l’univers magique d’Harry Potter, Yohan Boullonnois entame son voyage littéraire dès son plus jeune âge. Pour lui, l’écriture est une forme de respiration, et Méprises en est un souffle.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 14 nov. 2025
• ISBN: 9791042287375

Aperçu du livre

I

Méridien

Je t’écris au vent qui se lève

Prostré dans ma caverne

Dans mon tout si bon qui ne forme parfois rien

Dans cet appétit de davantage

La voracité de mes atouts d’homme

Et j’aime

Au rythme de la batterie

Parfois je plante,

D’autres je brûle de toi

Ma muse, angélique et âme sœur

Au gré de mes coups de bourre

Qui s’allume quand la brume menace mon voyage.

II

Je t’aime

J’aurais voulu t’embrasser, te parcourir en vrai.

Me dire que tu es belle en caressant tes tempes.

Jouir de l’infini en déroulant tes cheveux.

Ton regard s’imprime dans mes paumes et je me cache les yeux.

Je ne veux plus que voir tes marques, le passage de ton amour dans le couloir de mes épreuves.

Je t’aime comme je t’aime.

III

Là

Ce sourire

Ton sourire

Qui éclate aux calamités

Cette blondeur

La tienne

Qui réfléchit les couchers, donne la marche aux petits matins

Tu réserves ton temps à bien être

À bien donner dans l’aire de tes jardins et sur les photographies

Moi, bien des vies très loin

Par-delà les terrains de bitume et de sable et d’hommes

Je regarde chez toi dans le ciel, attendri.

IV

Regard pour soi

En me voyant de près, ce que je veux n’est pas si loin

J’aimerai l’obédience sans tricot, les regards pissants d’envie

L’ennui plein

Les jeux absurdes qu’on aurait honte d’avouer à nos parents, l’insolence et l’amour sans délibérations

Les silences qui disent tout et ceux qui se taisent

Je voudrais te regarder comme un film d’auteur, t’écouter comme une chanson qu’on aime

Dégager les murs de leur décence

Mon aventure c’est la magie des autres

Je voudrais tomber amoureux, finalement.

V

Céder

J’ouvre une