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À bout de lèvres, à bout de moi
À bout de lèvres, à bout de moi
À bout de lèvres, à bout de moi
Livre électronique512 pages2 heures

À bout de lèvres, à bout de moi

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À propos de ce livre électronique

À bout de lèvres, à bout de moi est le cri d’une femme qui choisit de faire ressentir plutôt que d’expliquer. Chaque poème ouvre une brèche sensible, un frisson dans la matière des jours, invitant le lecteur à y déposer un fragment de lui-même. Elle y explore ce qui palpite, vacille et résiste : l’amour, la solitude, le désir, mais aussi la féminité debout, l’humour et l’autodérision. Une poésie vivante, une respiration indispensable dans un monde qui étouffe… Et si chaque mot pouvait éveiller en vous une vibration encore inconnue ?

À PROPOS DE L'AUTRICE

Catherine Andruch, longtemps immergée dans l’univers exigeant de l’automobile, a toujours été éprise des mots. Une rencontre inattendue l’a incitée à écrire enfin. Soutenue par la force discrète de ses deux fils et l’appui de proches fidèles, elle se consacre aujourd’hui à la publication de ses œuvres. Son écriture, née du silence, cherche à faire vibrer le vivant avec intensité et subtilité.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie14 nov. 2025
ISBN9791042290634
À bout de lèvres, à bout de moi

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    Aperçu du livre

    À bout de lèvres, à bout de moi - Catherine Andruch

    Vivre là… où l’âme respire

    Il y a des matins où le vent écrit mieux que moi,

    où la lumière caresse l’instant comme une main qu’on n’attendait plus.

    Des matins où la mer m’offre son silence

    et les collines, leur douce insolence.

    Je vis pour ces paysages qui m’ont enlevée à l’ennui.

    Ils ont volé mes certitudes

    pour les recoudre avec des fils d’horizon.

    Ils ont parlé à mon cœur mieux que tous les hommes que j’ai aimés,

    sans un mot, juste un souffle,

    un frisson d’herbe contre ma peau trop sage.

    J’ai appris à marcher autrement.

    À laisser mes pensées traîner dans les flaques,

    à m’asseoir dans le bleu,

    à rire quand le soleil glisse sur les pierres.

    C’est là, dans ces immensités indomptées,

    que j’ai enfin compris :

    la liberté n’est pas un cri,

    c’est une respiration.

    La nature ne ment pas.

    Elle ne promet rien, elle offre.

    Une racine, une étoile,

    un battement plus lent, plus vrai.

    Elle ne me demande pas d’être forte,

    juste vivante.

    Et dans ce théâtre sans rideau,

    je joue le rôle de moi-même,

    sans costume, sans fard.

    Un rôle que j’invente à chaque pas,

    avec l’espoir en décor

    et l’amour…

    en arrière-plan, discret mais fidèle.

    C’est une poésie qui ne s’apitoie pas, qui préfère danser au bord du gouffre avec un verre de champagne à la main. Une désinvolture maîtrisée, un éclat d’esprit jeté avec nonchalance, comme une révérence à l’absurde beauté du monde.

    Légère inclination au scepticisme

    On m’avait dit : « Tu verras, c’est beau. »

    Les promesses, les ciels en dentelle,

    Les amours en rubans, en lambeaux,

    La vie cousue d’or et d’étincelles.

    J’ai souri, bien sûr, politesse oblige,

    Mais au fond, quel doux subterfuge !

    L’existence a ce charme vertige :

    Un grand bal où l’on glisse, où l’on juge.

    Ah, ces grands serments ! Ces mots d’opale,

    Que l’on jette au vent comme un duel…

    Et pourtant, dans ce théâtre idéal,

    Quelle élégance d’être irréelle.

    Alors, faut-il y croire un instant ?

    Se griser de belles évidences ?

    Peut-être… mais toujours en dansant,

    Avec l’ironie pour élégance.

    Ce poème est une ode à la liberté féminine, écrite avec une élégance sobre et un détachement teinté de grâce. Il capture l’essence d’une femme qui n’a besoin de rien ni de personne pour exister pleinement.

    Elle, simplement

    Elle n’attend rien, ne retient personne.

    Elle aime l’instant pour ce qu’il est,

    sans promesses ni lendemains,

    juste le frisson léger d’exister.

    Elle marche d’un pas délié,

    laissant derrière elle les chaînes invisibles

    qui voudraient l’encercler.

    Libre ? Non, mieux que cela : insaisissable.

    Le vent joue dans ses cheveux,

    son rire éclabousse le silence,

    et dans ses yeux, une lueur

    qui n’a besoin de rien,

    sinon d’un peu de ciel et d’élégance.

    Elle est heureuse,

    comme on l’est quand on ne cherche plus,

    quand on sait que le bonheur

    n’est pas à saisir, mais à effleurer.

    Ce poème est une élégie d’une rare noblesse, où chaque vers semble taillé dans la dentelle du verbe et la soie de l’émotion. Il oscille entre une mélancolie grandiose et une supplique d’amour intemporelle, mêlant la prestance des alexandrins à une prose envoûtante.

    Reste auprès de moi

    Quand l’ombre s’étire en étoffe vacillante,

    Que le vent soupire, las de ses jeux d’antan,

    Reste auprès de moi, murmure-moi l’attente,

    Ce silence d’or où tremble le présent.

    Lorsque l’orage, en fauve insatiable,

    Lacère la nuit de ses crocs éclatants,

    Que la mer s’affole et que tout devient fable,

    Serre ma main, sois mon serment.

    Ne vois-tu pas que tout vacille,

    Que l’univers chancelle un peu ?

    Qu’à trop vouloir défier l’exil,

    L’homme s’y perd, l’homme s’y veut Dieu ?

    Mais toi, sculptée d’élégance et d’audace,

    Tu marches, noble, altière et fière,

    Comme un alexandrin ciselé dans l’espace,

    Fier d’être parfait sous la lumière.

    Alors, si le monde s’incline à l’abîme,

    Si l’écho des jours s’efface déjà,

    J’irai mourir sous ton épaule intime,

    Si tu restes là, si tu es là.

    Ce poème est une déclaration vibrante à la puissance du sourire, vu comme une arme douce mais redoutable contre la morosité du monde. Il mêle philosophie et romantisme avec un ton à la fois profond et léger, où l’élégance des mots danse avec une pointe d’insolence.

    Le sourire en étendard

    Change le monde avec ton sourire.

    Pas un sourire de façade, non, pas cette politesse un peu creuse

    qu’on jette comme un pourboire en fin de conversation.

    Non, un vrai sourire, un qui vient du ventre, du cœur,

    un sourire qui éclaire, qui bouscule, qui fait vaciller la nuit.

    Parce qu’un sourire, mon ami, ce n’est pas qu’une affaire de lèvres.

    C’est un état d’âme, une audace, une irrévérence presque.

    C’est l’art de danser sur les jours gris sans se faire marcher sur les pieds.

    C’est un pied de nez aux fatalistes, un bras d’honneur au cynisme,

    une révérence à la vie, avec panache et désinvolture.

    Mais surtout, surtout, ne laisse pas le monde t’arracher ton sourire.

    Il essaiera, crois-moi. Avec ses tempêtes et ses impasses,

    avec ses matins sans poésie et ses soirs sans éclat.

    Il tentera de te rendre terne, de te plier aux règles du sérieux,

    de t’apprendre que la vie, ce n’est pas du théâtre,

    qu’on n’a pas le temps pour la légèreté.

    Eh bien tant pis.

    Sois l’exception.

    Rends la politesse à la morosité avec un éclat de rire.

    Offre un sourire comme une réplique bien placée,

    comme un dernier mot, impertinent et lumineux.

    Et tu verras, un jour, le monde s’adoucira un peu,

    juste assez pour te rendre ton sourire, intact.

    Une sensualité racée, une tendresse contenue, une élégance ciselée…

    Va doucement avec moi

    Ne heurte pas l’instant,

    laisse-le s’épanouir avec la grâce d’une étoffe rare

    qui épouse la lumière sans la brusquer.

    J’ai tant d’instants à réapprendre,

    tant d’élans à raffiner,

    tant de soupirs à redessiner sous la patine du temps.

    J’ai aimé avec l’illusion des âmes trop confiantes,

    celles qui croient dompter le feu sans en craindre la cendre.

    J’ai traversé des regards en clair-obscur,

    frôlé des lèvres déjà promises à l’oubli,

    et dans cette danse feutrée d’amours ajournées,

    je suis restée,

    attendant une main qui saurait tenir la mienne sans la presser.

    Alors, va doucement avec moi,

    effleure l’instant avec l’élégance d’un silence maîtrisé,

    comme un aveu que l’on n’ose qu’à demi-mot,

    une promesse murmurée dans l’ombre d’un rideau entrouvert.

    Apprends-moi l’ardeur sans tumulte,

    la brûlure sans fracas,

    l’amour sans précipice.

    Que l’on se frôle sans se défaire,

    que l’on s’apprivoise sans se hâter.

    Ne devance pas l’indicible…

    Il se livrera à nous,

    dans l’élégance du temps accordé.

    Ce poème vibre parce qu’il est nourri de ce que je ressens, de cette intensité qui est mienne. S’il me ressemble, s’il résonne en moi, alors il vit pleinement…

    Une femme avec toi, je n’ai rien oublié

    J’ai bu chaque seconde au creux de ton absence,

    Comme un vin capiteux qui danse sous la peau,

    Et si l’oubli menace en ombre et en silence,

    Je lui tends mes bras nus, le défie sans un mot.

    Tu dis que l’amour s’efface et s’apprivoise,

    Qu’il s’éloigne à pas lents sans bruit ni éclat,

    Mais j’ai vu sous ma peau courir ton emprise,

    Un frisson clandestin, un feu sous le glas.

    Je suis cette femme qui marche sans chaînes,

    Le menton relevé, le regard souverain,

    Mais sous l’ivoire fier de ma peau trop pleine,

    Ton nom est un cri que je tais sous mes reins.

    Non, je n’ai rien oublié, ni la nuit qui vacille,

    Ni l’empreinte du vent sur l’oreiller froissé,

    Tu es là, quelque part, dans l’éclair qui brille,

    Dans le grain d’un soupir que je n’ai pas lâché.

    Et si le temps, rieur, nous efface et nous brise,

    Qu’il vienne me prendre, je rirai plus fort,

    Car l’amour, le vrai, n’est pas une église,

    Mais un brasier fou qui danse encore.

    Alors sois tranquille, je suis une femme

    Qui brûle et qui saigne, mais qui aime sans trêve,

    Une femme avec toi, une femme qui clame

    Que l’amour survit à tout, même aux rêves.

    Ce poème est une ode à la patience et à la délicatesse du temps qui façonne les instants précieux. Il évoque avec une grâce infinie l’attente, non pas comme un vide, mais comme une promesse en devenir, un art subtil où chaque battement du silence prépare l’éclosion du bonheur.

    Là où le temps caresse

    Il est des matins où l’on attend,

    où le silence s’étire avec la grâce d’un voile léger

    effleurant l’épaule du jour naissant.

    Là, juste là, dans le soupir d’une lumière hésitante,

    le bonheur s’apprivoise dans la patience,

    sans heurts, sans hâte,

    comme un baiser suspendu au bord des lèvres.

    Il n’est ni cri, ni feu ardent,

    mais la délicatesse d’un frisson qui s’attarde,

    une promesse infusée dans la lenteur d’un regard,

    une esquisse de sourire qui tarde à éclore

    et, lorsqu’il fleurit enfin,

    tient toutes ses promesses.

    Aimer, c’est peut-être cela –

    laisser le temps sculpter les instants,

    offrir au silence la volupté d’une attente,

    cueillir la palpitation d’un battement imperceptible

    et le laisser s’épanouir,

    comme la vague qui s’étire,

    savante et souveraine,

    avant d’embrasser le rivage.

    Alors, patiente encore un peu,

    la vie ne manque jamais son rendez-vous,

    elle avance simplement sur un tempo secret,

    celui que seuls les cœurs attentifs savent écouter.

    Avec des références aux figures du talent brut et du charisme singulier, le texte invite à la légèreté, à la sincérité et surtout à une certaine élégance du lâcher-prise. Il se termine sur une note presque hédoniste, entre ironie et sagesse : « Allez, champagne et désinvolture, mes chers ! » Comme une révérence au monde, avec panache.

    Être ou ne pas être (soi-même), telle est la question…

    mais franchement, on s’en fout !

    Mes amis, mes amours, mes emmerdes… Voilà ce qui résume assez bien la condition humaine. Vous vous débattez, vous vous interrogez, vous cherchez une méthode, un algorithme divin pour exister sans faux pas, sans fausse note. Mais où est le plaisir, je vous le demande ? Hein ? Où est ce frisson de l’inattendu, cette volupté du chaos maîtrisé ?

    On veut nous faire croire qu’il y aurait une seule et unique manière de réussir sa vie, un chemin doré bordé de panneaux indicateurs où l’on pourrait lire : « Suivez cette voie et tout ira bien ». Ah ! Quelle farce ! Comme si on pouvait traverser l’existence en suivant un plan bien ficelé, comme un bon élève appliqué. Mais qui a envie d’être un bon élève ?

    Laissez tomber. Échouez, trébuchez, ratez-vous avec panache. Faites de vos chutes des chorégraphies sublimes. Vous croyez que Gainsbourg a attendu d’avoir le teint frais et les idées claires pour ouvrir la bouche ? Non ! Il a jeté ses névroses sur la table, il les a roulées en clopes et il les a fumées jusqu’à l’os. Et Françoise Sagan, hein ? Vous croyez qu’elle a demandé la permission d’être elle-même ? Elle a foncé, cheveux au vent, au volant de sa décapotable, avec des mots qui claquent et des silences qui en disent long.

    Et moi, je vous le dis : soyez votre propre chef-d’œuvre inachevé. Soyez grandiloquent un jour, minimaliste le lendemain, cynique le matin, romantique le soir. Faites des fautes, des erreurs, des impairs, mais faites-les avec élégance !

    Et surtout… restez cool avec vous-même. Parce que si vous commencez à vous juger, c’est foutu. Soyez votre meilleur public, applaudissez même vos ratages, et tant pis si d’autres font mieux. Parce qu’entre nous, celui qui passe son temps à juger les autres… il ne fait rien d’autre que ça.

    Allez, champagne et désinvolture, mes chers !

    Rien de moins pour une femme qui dompte la route avec panache et séduction !

    Moteur, glamour et liberté

    J’ai l’ivresse du bitume et l’élégance en héritage,

    Un blouson Avirex jeté sur mes épaules en gage.

    Ou peut-être une robe, effleurant ma peau nue,

    Tandis que l’asphalte murmure à mes talons pointus.

    Aston Martin ronronne sous mes doigts vernis,

    380 chevaux pour escorte, frissons garantis.

    Les cheveux au vent, défiant les lois du temps,

    Je roule, je règne, femme fatale en mouvement.

    Un clin d’œil au rétro, un sourire en coin,

    Je laisse derrière moi les regrets et les freins.

    Chaque virage est un frisson, une étreinte furtive,

    Chaque accélération, une caresse addictive.

    Certains pensent que le glamour rime avec prudence,

    Qu’une femme doit choisir entre vitesse et élégance.

    Mais moi, je prends tout, sans compromis ni détour,

    Je suis reine de la route… et prêtresse du glamour.

    Alors, que l’on me suive ou que l’on me rêve,

    Je file, j’éclate, je brûle comme une étoile brève.

    Avirex sur les épaules, robe glissant sur ma peau,

    Libre, indomptable, entre frissons et hauts talons.

    Publier un texte, c’est toujours un peu se dévoiler, mais c’est aussi offrir une part de soi aux autres. Et puis… un poème sensuel, c’est comme un frisson : il se partage, il se prolonge.

    Ah, romantisme, vous dites ?

    Humm… laissez-moi goûter ce mot,

    Le rouler sous ma langue,

    Comme un vin capiteux qui enivre et

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