Une Voie lactée
()
À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
René Maurice Dereumaux, animé par le désir de dénoncer et d’enchanter les multiples facettes de notre existence, invite à une exploration profonde de soi. Ses écrits, qui tissent et entremêlent les événements de la vie, offrent une réflexion intime et passionnée sur la quête de soi, thème qui l’a toujours fasciné.
Lié à Une Voie lactée
Poésie pour vous
Parlez-moi d'Amour: Poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies Complétes Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Haïkus des 5 saisons: Variations japonaises sur le temps qui passe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRecueil de poèmes d'Amour de la langue française Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes cent-et-un meilleures poèmes de la langue française: Choisis par Marc & Claudia Dorchain Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Un jour de mars 2020 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMon carnet de citations Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLéopold Sédar Senghor: De la négritude à la francophonie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoétique d'Aristote: Les Fiches de lecture d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnthologie secrète Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Poésie et vérité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJeux de mots: ...ou théorèmes et jeux poétiques Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5LES CINQ LETTRES Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La Musique et les mots Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa divine comédie - Tome 1 - L'Enfer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationArthur Rimbaud: Oeuvres complètes Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Sylvie Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Livre D'huiles Essentielles Pour Les Débutants Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Lumière tamisée: Poésie du cœur Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Une saison en enfer d'Arthur Rimbaud: Les Fiches de lecture d'Universalis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Art du peu: Haïkus Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChaophonie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGilles Deleuze L’abécédaire versifié - Tome 2: Lettre K-Z Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPybrac: Recueil de quatrains érotiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÀ L AUBE DES TRAVERSEES: et autres poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCroquis Parisiens: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCahier de pensées: De l’hiver au printemps Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFemmes rapaillées Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Une Voie lactée
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Une Voie lactée - René Maurice Dereumaux
Ombre
Ombre,
Toujours de couleur noire
Quelles que soient les couleurs chatoyantes projetées,
Ombre,
Toujours déformante
Quelles que soient les formes originelles,
Quand on suit quelqu’un comme son ombre,
Sommes-nous, nous aussi, de couleur noire
Et déformés ?
Quand je suis l’ombre de moi-même,
Suis-je de couleur noire
Et déformé ?
Dans tous ces cas,
Qui crée l’ombre ?
Liberté
Surtout ne pas se contenter d’accepter
Docilement, servilement,
Le jeu imposé par une partition
Si divine soit-elle,
Mais s’en extraire vaillamment,
Au prix probable
D’une existence certes tragique,
Mais ô combien exaltante...
Une robe
Une robe
Revêtue,
Froissée,
Dégrafée,
Tâchée,
Ôtée,
Déchirée…
Une robe
Pleine de ruses
Secrètement imaginées
Afin d’empêcher
L’être convoité
De se dérober…
Pour les Grands et les Petits
Grâce à Pascal,
Nous savons l’infiniment Grand et l’infiniment Petit.
Et inversement.
Regarder par le Grand bout de la lorgnette,
Les Grands frères des Pauvres,
Chercher la Grande bête,
Se faire tout Grand,
Grand joueur,
À Grand feu,
Déguster de bons Grands plats
Aux Grands oignons,
Grand à Grand…
Monter sur ses Petits chevaux,
Plus Petit que nature,
Avoir les yeux plus Petits que le ventre,
Au Petit jamais,
Le Petit âge,
Les Petits-parents,
Avoir Petit cœur,
Jurer les Petits dieux,
Il est Petit temps de partir…
Les Grands ruisseaux ne font-ils pas aussi
Les Petites rivières ?
Il n’y a pas Petit chose à ajouter…
Dégustation
Déguster
Des mets qui attisent les sens :
La vue,
L’odorat,
Le toucher,
L’ouïe,
Le goût.
Dévorer…
Ton corps qui affole tous mes sens…
Grâce
Grâce aux Lettres de l’Alphabet,
À notre disposition le potentiel
Du Goncourt,
Du Nobel…
Grâce aux Notes de Musique,
À notre disposition le potentiel
D’un Concerto,
D’un Opéra…
Grâce aux Couleurs de l’Arc-en-ciel,
À notre disposition le potentiel
D’une Nature Morte,
D’un Portrait,
Du Louvre…
Grâce aux Qualités de Chacun,
À notre disposition le potentiel
De nous trouver
Tout simplement
En état de Grâce !
Elle
Cheveux trop courts
Toujours couverts,
Couleur invisible,
Yeux toujours humblement baissés,
Personne ne peut savoir qu’ils sont bleus !
Genoux douloureux,
Aucune fantaisie,
Vestimentaire, esthétique.
Culinaire.
Voile, sandales, coule, croix, corde,
Uniforme imposé à vie.
Vœux de chasteté, de pauvreté,
D’obéissance.
Pour toujours.
Dans une autre vie,
Une Femme pétillante,
Dynamique,
Maternelle,
Belle,
Aimante,
Aimée,
Désirée.
Qui a osé imposer
Cette vie de frustrations, de privations,
D’abnégation, de renoncements ?
Pourquoi ?
Dieu seul le sait…
Ou pas…
Vibration
Quelle fabuleuse et intrigante histoire
Que ce mystérieux instrument de musique
Très rare,
Dont les cordes,
Parfois plus d’une douzaine !
Sont frottées,
Mieux, caressées,
Exprimant un son des plus charmants.
Sa tête subtilement sculptée
En forme de cœur,
Son corps représentant une rosace…
Merveilleux instrument
Qui figure dans certaines œuvres
De Antonio Vivaldi, Joseph Haydn,
Jean-Sébastien Bach, Henri Casadesus…
Son nom proviendrait
De la tête d’une Jeune Femme
Aux yeux bandés
Qui garnissait autrefois sa volute,
Suscitant la cécité
Que l’on accorde parfois à l’Amour.
Comment peut bien se nommer
Cet étrange instrument…
La Viole d’Amour.
Seul le féminin
Permet cet accouplement,
Cette grâce,
Cette élégance,
Cette noblesse.
Mystère et Boule
Quel étrange objet
Que cette intrigante gomme
Que j’avais découverte
Au fond de ma poche
Un matin d’hiver.
Je m’en suis donné
À cœur joie
Des coups de gomme !
Une ride par-ci,
Une mauvaise rencontre par-là,
Une addition trop salée…,
Je me suis rendu compte
Que je ne la quittais plus !
Elle était moi,
J’étais elle.
J’y mettais toute la gomme !
Tout devenait prétexte
À gommer.
Quitte à provoquer d’étranges situations
Afin de les gommer par la suite…
Puis un jour, lassé,
Je me suis enfin décidé à la gommer.
J’ai gommé ma chère gomme.
Et là je me suis senti libéré.
Je ne voulais pas
Que l’on me qualifie
De type à la gomme !
Cristallisation
La cristallisation stendhalienne
Concerne particulièrement l’Amour,
Tel un rameau jeté
Dans une mine de sel et
Qui en ressortirait couvert
De cristallisations brillantes, féériques,
Éblouissantes !
Magie de l’amour…
Mais cette cristallisation
N’est-elle pas synonyme d’utopie ?
Car dans ce cas
Le rameau originel
N’est plus reconnaissable,
Il est tout simplement devenu
Le produit de notre imagination.
D’où ces questions :
Ne chérissons-nous pas plus l’objet
De notre désir
Que l’objet originel lui-même ?
Ou que l’image idéalisée
Que nous nous en faisons ?
N’avons-nous pas transformé
La réalité ?
Et si le cristallisé est modifié,
Le cristallisant ne l’est-il pas également...
Cette cristallisation voit son extension
Parfois au monde de l’Art.
Ou au Social.
Également à la Spiritualité.
Notamment catholique.
Dans ce cas,
Elle devrait pouvoir s’écrire
Christallisation,
Avec toujours les mêmes questions
Que celles soulevées précédemment…
Et surtout avec des réponses
Qui n’attendent que notre pertinence,
Notre discernement !
Le divorce
J’ai tout entendu
Au sujet de ce divorce
Qui s’annonce bientôt pour moi…
« Cette douloureuse séparation
Est préférable au maintien
D’une relation conflictuelle…
Dans chaque divorce
Il y a toujours un perdant et un gagnant…
Ce divorce est inévitable
Même s’il n’y a pas de consentement mutuel…
Surtout s’il n’y en a pas !
Dans ce type de vie dissolue
Il ne peut y avoir de
Divorce à l’amiable…
La procédure de divorce
Est inéluctable
Quand il existe une rupture,
Une séparation des corps…
Cette relation
Était un mariage contre nature… »
Je savais bien évidemment
Qu’un jour
Il me faudrait vivre
Ce moment cruel
De divorce
Entre…
La vie et moi.
Que tout ce qui a été cité précédemment
Est fondé !
Mais j’aurais bien aimé
Que ce divorce arrive un peu plus tard…
J’avoue m’accrocher secrètement
À l’idée farfelue
Qu’il peut arriver parfois que
Les divorcés se remarient…
Marcher
Marcher sur le plat
Permet toutes les fantaisies.
La parole est libérée,
La foulée lâche,
Le regard lointain.
Marcher en montagne,
Surtout en Haute Montagne,
Impose d’économiser son souffle,
De limiter la parole,
De
