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Une Voie lactée
Une Voie lactée
Une Voie lactée
Livre électronique278 pages1 heure

Une Voie lactée

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À propos de ce livre électronique

"Une Voie lactée" est un recueil où chaque pensée prend forme poétique, nous plongeant dans un univers où les mots, choisis avec soin, nous provoquent, nous séduisent et nous éclairent. À travers une mosaïque de tableaux variés, René Maurice Dereumaux aborde des sujets avec une pertinence et une originalité qui captivent l’esprit et l’imaginaire. Un voyage littéraire qui, au fil des pages, éveille une curiosité toujours plus grande.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

René Maurice Dereumaux, animé par le désir de dénoncer et d’enchanter les multiples facettes de notre existence, invite à une exploration profonde de soi. Ses écrits, qui tissent et entremêlent les événements de la vie, offrent une réflexion intime et passionnée sur la quête de soi, thème qui l’a toujours fasciné.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie11 nov. 2025
ISBN9791042290672
Une Voie lactée

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    Aperçu du livre

    Une Voie lactée - René Maurice Dereumaux

    Ombre

    Ombre,

    Toujours de couleur noire

    Quelles que soient les couleurs chatoyantes projetées,

    Ombre,

    Toujours déformante

    Quelles que soient les formes originelles,

    Quand on suit quelqu’un comme son ombre,

    Sommes-nous, nous aussi, de couleur noire

    Et déformés ?

    Quand je suis l’ombre de moi-même,

    Suis-je de couleur noire

    Et déformé ?

    Dans tous ces cas,

    Qui crée l’ombre ?

    Liberté

    Surtout ne pas se contenter d’accepter

    Docilement, servilement,

    Le jeu imposé par une partition

    Si divine soit-elle,

    Mais s’en extraire vaillamment,

    Au prix probable

    D’une existence certes tragique,

    Mais ô combien exaltante...

    Une robe

    Une robe

    Revêtue,

    Froissée,

    Dégrafée,

    Tâchée,

    Ôtée,

    Déchirée…

    Une robe

    Pleine de ruses

    Secrètement imaginées

    Afin d’empêcher

    L’être convoité

    De se dérober…

    Pour les Grands et les Petits

    Grâce à Pascal,

    Nous savons l’infiniment Grand et l’infiniment Petit.

    Et inversement.

    Regarder par le Grand bout de la lorgnette,

    Les Grands frères des Pauvres,

    Chercher la Grande bête,

    Se faire tout Grand,

    Grand joueur,

    À Grand feu,

    Déguster de bons Grands plats

    Aux Grands oignons,

    Grand à Grand…

    Monter sur ses Petits chevaux,

    Plus Petit que nature,

    Avoir les yeux plus Petits que le ventre,

    Au Petit jamais,

    Le Petit âge,

    Les Petits-parents,

    Avoir Petit cœur,

    Jurer les Petits dieux,

    Il est Petit temps de partir…

    Les Grands ruisseaux ne font-ils pas aussi

    Les Petites rivières ?

    Il n’y a pas Petit chose à ajouter…

    Dégustation

    Déguster

    Des mets qui attisent les sens :

    La vue,

    L’odorat,

    Le toucher,

    L’ouïe,

    Le goût.

    Dévorer…

    Ton corps qui affole tous mes sens…

    Grâce

    Grâce aux Lettres de l’Alphabet,

    À notre disposition le potentiel

    Du Goncourt,

    Du Nobel…

    Grâce aux Notes de Musique,

    À notre disposition le potentiel

    D’un Concerto,

    D’un Opéra…

    Grâce aux Couleurs de l’Arc-en-ciel,

    À notre disposition le potentiel

    D’une Nature Morte,

    D’un Portrait,

    Du Louvre…

    Grâce aux Qualités de Chacun,

    À notre disposition le potentiel

    De nous trouver

    Tout simplement

    En état de Grâce !

    Elle

    Cheveux trop courts

    Toujours couverts,

    Couleur invisible,

    Yeux toujours humblement baissés,

    Personne ne peut savoir qu’ils sont bleus !

    Genoux douloureux,

    Aucune fantaisie,

    Vestimentaire, esthétique.

    Culinaire.

    Voile, sandales, coule, croix, corde,

    Uniforme imposé à vie.

    Vœux de chasteté, de pauvreté,

    D’obéissance.

    Pour toujours.

    Dans une autre vie,

    Une Femme pétillante,

    Dynamique,

    Maternelle,

    Belle,

    Aimante,

    Aimée,

    Désirée.

    Qui a osé imposer

    Cette vie de frustrations, de privations,

    D’abnégation, de renoncements ?

    Pourquoi ?

    Dieu seul le sait…

    Ou pas…

    Vibration

    Quelle fabuleuse et intrigante histoire

    Que ce mystérieux instrument de musique

    Très rare,

    Dont les cordes,

    Parfois plus d’une douzaine !

    Sont frottées,

    Mieux, caressées,

    Exprimant un son des plus charmants.

    Sa tête subtilement sculptée

    En forme de cœur,

    Son corps représentant une rosace…

    Merveilleux instrument

    Qui figure dans certaines œuvres

    De Antonio Vivaldi, Joseph Haydn,

    Jean-Sébastien Bach, Henri Casadesus…

    Son nom proviendrait

    De la tête d’une Jeune Femme

    Aux yeux bandés

    Qui garnissait autrefois sa volute,

    Suscitant la cécité

    Que l’on accorde parfois à l’Amour.

    Comment peut bien se nommer

    Cet étrange instrument…

    La Viole d’Amour.

    Seul le féminin

    Permet cet accouplement,

    Cette grâce,

    Cette élégance,

    Cette noblesse.

    Mystère et Boule

    Quel étrange objet

    Que cette intrigante gomme

    Que j’avais découverte

    Au fond de ma poche

    Un matin d’hiver.

    Je m’en suis donné

    À cœur joie

    Des coups de gomme !

    Une ride par-ci,

    Une mauvaise rencontre par-là,

    Une addition trop salée…,

    Je me suis rendu compte

    Que je ne la quittais plus !

    Elle était moi,

    J’étais elle.

    J’y mettais toute la gomme !

    Tout devenait prétexte

    À gommer.

    Quitte à provoquer d’étranges situations

    Afin de les gommer par la suite…

    Puis un jour, lassé,

    Je me suis enfin décidé à la gommer.

    J’ai gommé ma chère gomme.

    Et là je me suis senti libéré.

    Je ne voulais pas

    Que l’on me qualifie

    De type à la gomme !

    Cristallisation

    La cristallisation stendhalienne

    Concerne particulièrement l’Amour,

    Tel un rameau jeté

    Dans une mine de sel et

    Qui en ressortirait couvert

    De cristallisations brillantes, féériques,

    Éblouissantes !

    Magie de l’amour…

    Mais cette cristallisation

    N’est-elle pas synonyme d’utopie ?

    Car dans ce cas

    Le rameau originel

    N’est plus reconnaissable,

    Il est tout simplement devenu

    Le produit de notre imagination.

    D’où ces questions :

    Ne chérissons-nous pas plus l’objet

    De notre désir

    Que l’objet originel lui-même ?

    Ou que l’image idéalisée

    Que nous nous en faisons ?

    N’avons-nous pas transformé

    La réalité ?

    Et si le cristallisé est modifié,

    Le cristallisant ne l’est-il pas également...

    Cette cristallisation voit son extension

    Parfois au monde de l’Art.

    Ou au Social.

    Également à la Spiritualité.

    Notamment catholique.

    Dans ce cas,

    Elle devrait pouvoir s’écrire

    Christallisation,

    Avec toujours les mêmes questions

    Que celles soulevées précédemment…

    Et surtout avec des réponses

    Qui n’attendent que notre pertinence,

    Notre discernement !

    Le divorce

    J’ai tout entendu

    Au sujet de ce divorce

    Qui s’annonce bientôt pour moi…

    « Cette douloureuse séparation

    Est préférable au maintien

    D’une relation conflictuelle…

    Dans chaque divorce

    Il y a toujours un perdant et un gagnant…

    Ce divorce est inévitable

    Même s’il n’y a pas de consentement mutuel…

    Surtout s’il n’y en a pas !

    Dans ce type de vie dissolue

    Il ne peut y avoir de

    Divorce à l’amiable…

    La procédure de divorce

    Est inéluctable

    Quand il existe une rupture,

    Une séparation des corps…

    Cette relation

    Était un mariage contre nature… »

    Je savais bien évidemment

    Qu’un jour

    Il me faudrait vivre

    Ce moment cruel

    De divorce

    Entre…

    La vie et moi.

    Que tout ce qui a été cité précédemment

    Est fondé !

    Mais j’aurais bien aimé

    Que ce divorce arrive un peu plus tard…

    J’avoue m’accrocher secrètement

    À l’idée farfelue

    Qu’il peut arriver parfois que

    Les divorcés se remarient…

    Marcher

    Marcher sur le plat

    Permet toutes les fantaisies.

    La parole est libérée,

    La foulée lâche,

    Le regard lointain.

    Marcher en montagne,

    Surtout en Haute Montagne,

    Impose d’économiser son souffle,

    De limiter la parole,

    De

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