Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

La Femme Derriere le Titre : La vie d'une DRH
La Femme Derriere le Titre : La vie d'une DRH
La Femme Derriere le Titre : La vie d'une DRH
Livre électronique126 pages1 heure

La Femme Derriere le Titre : La vie d'une DRH

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Dans ce récit unique, Émilie nous plonge au cœur de son parcours hors du commun. De ses premiers pas dans le monde de l'entreprise aux responsabilités de DRH dans des hôtels prestigieux, elle raconte avec sincérité ses réussites, ses épreuves et ses choix de vie qui l'ont façonnée.

Entre défis professionnels et combats intimes, elle nous dévoile les coulisses d'un métier exigeant, souvent mal compris, où il faut être à la fois stratège, médiateur, psychologue et chef d'orchestre. De Paris à la Polynésie, de l'université aux resorts paradisiaques, Émilie partage ses expériences avec une authenticité rare et une force inspirante.

Ce livre est une invitation à oser, à se relever après chaque obstacle, et à transformer les épreuves en opportunités. Pour tous ceux qui veulent se connaître, se dépasser et créer leur propre chemin, c'est une histoire de courage, de résilience et de liberté.

LangueFrançais
ÉditeurMAUBOIS Emilie
Date de sortie9 nov. 2025
ISBN9798232100025
La Femme Derriere le Titre : La vie d'une DRH

Auteurs associés

Lié à La Femme Derriere le Titre

Histoire pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur La Femme Derriere le Titre

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    La Femme Derriere le Titre - MAUBOIS Emilie

    LA FEMME DERRIERE LE TITRE – La vide d’une DRH

    Table des matières

    Préface

    À propos de l’auteure

    Remerciements

    Mention légale

    Prologue

    Chapitre 1 — Les fondations

    Chapitre 2 — Premiers pas dans le monde du luxe et des RH

    Chapitre 3 — L’arrivée et la fascination pour l’univers polynésien et du luxe

    Chapitre 4 — Le retour en France

    Chapitre 5 — derrière chaque DRH, se cache une personne

    Chapitre 6 — l’avenir

    Préface

    Je n’ai jamais vraiment aimé parler de moi. J’ai passé ma vie à écouter les autres, à gérer leurs drames, leurs espoirs, leurs colères, leurs failles. C’était mon métier, ma vocation, ma manière de contribuer. J’étais celle qu’on appelait quand tout allait mal. Celle qu’on admirait de loin et qu’on craignait d’un peu plus près.

    Être DRH, c’est endosser le rôle du pilier. C’est tenir droit quand tout autour s’effondre. C’est porter les décisions qu’on ne comprend pas toujours, être le visage humain d’un système qui l’est rarement. C’est protéger, encaisser, arbitrer, sourire. Et puis rentrer chez soi le soir, le cœur en miettes, avec cette impression d’avoir sauvé tout le monde sauf soi.

    Ce livre n’est pas une plainte. C’est un cri lucide.

    J’en avais besoin, parce que ma voix s’était dissoute dans le bruit des autres. Parce qu’à force d’être la femme forte, la confidente, la diplomate, j’avais oublié la femme tout court. Parce qu’on m’a trop souvent réduite à mon titre, comme si ma vie ne tenait qu’à une carte de visite.

    Je ne suis pas née DRH. J’ai été une petite fille curieuse, une adolescente écorchée, une jeune femme en quête de reconnaissance. J’ai aimé, perdu, recommencé, chuté, résisté. J’ai cru que réussir, c’était plaire. J’ai cru qu’être aimée, c’était être utile. J’ai eu tort, souvent. Mais j’ai toujours été sincère.

    Il y a eu des combats absurdes, des nuits blanches à pleurer seule dans un bureau, des amitiés brisées par la peur ou la jalousie, des amours qui m’ont laissée sans voix. Et pourtant, il y a eu des éclats de lumière, des rencontres, des voyages, des moments suspendus où tout semblait possible.

    Ce livre, je l’écris pour guérir. Pour redonner un sens à tout ce qui m’a façonnée. Pour regarder ma vie sans honte, sans fard, avec la tendresse que j’aurais voulu qu’on me porte.

    Je l’écris aussi pour toutes celles et ceux qui, derrière un titre, un rôle, une façade impeccable, cachent un cœur qui bat trop fort.

    On me voit comme une femme solide, experte dans son domaine. Je le suis, oui. Mais la solidité n’est pas l’absence de douleur. Elle est la capacité à continuer, même quand on a mal.

    Voici donc mon histoire. Celle d’une femme qui a tout donné aux autres, avant de comprendre qu’il était temps de se donner à elle-même.

    Celle d’une femme qui veut enfin être vue, pas pour son poste, ni pour son statut, mais pour ce qu’elle est.

    La femme derrière le titre.

    À propos de l’auteure

    Émilie Maubois est une femme de caractère et de cœur. Directrice des Ressources Humaines dans l’hôtellerie de luxe, elle a dirigé des équipes a travers la France, et la Polynésie Française, souvent dans des environnements exigeants, parfois hostiles.

    Sous le titre prestigieux, il y a pourtant une femme qui doute, qui ressent, qui aime trop, et qui s’est longtemps oubliée en voulant sauver les autres.

    Émilie, c’est la femme derrière le costume. Celle qui, après avoir porté des milliers de vies sur ses épaules, a décidé de raconter la sienne. Son parcours est celui d’une battante sensible, d’une âme loyale écorchée par les jeux de pouvoir, les faux-semblants, les amours mal placés et la solitude du sommet.

    La femme derrière le titre est un récit de vérité, sans fard, sur ce que signifie être forte dans un monde qui préfère les femmes dociles. C’est aussi une lettre d’amour à toutes celles et ceux qui se sont perdus en voulant bien faire.

    Émilie souhaite partager aujourd’hui ce qu’elle n’a jamais eu l’occasion de dire ou de montrer. Trop souvent, sa parole a été coupée, ses idées critiquées, ses projets jugés, parfois par jalousie ou par peur de l’inconnu. Elle sait qu’à regarder ce que font les autres, on ne fait jamais rien soi-même. Ce livre est peut-être imparfait, parfois maladroit, parfois mal compris, mais elle a osé le faire. Elle a osé prendre la parole, raconter ses expériences, ses erreurs, ses réussites. Pour elle, faire ce que l’on a envie de faire vaut toujours plus que de rester silencieuse.

    Elle espère surtout que ce livre donnera envie à chacun de se libérer de ses propres barrières, d’oser entreprendre, de rêver et d’agir, même quand le monde semble dire que ce n’est pas possible. Parce qu’au fond, oser être soi-même, c’est déjà changer le monde autour de soi.

    Remerciements

    À toutes les femmes qui, comme moi, ont porté des armures si lourdes qu’elles en ont oublié la douceur de leur peau.

    À celles qui ont cru qu’être forte voulait dire ne jamais pleurer.

    À celles qui ont aimé trop fort, trop tôt, ou trop tard, mais qui ont aimé quand même.

    Merci à ceux qui ont tenté de me faire tomber, vous m’avez obligée à me relever plus droite encore.

    Merci à ceux qui m’ont tendu la main quand j’étais à genoux, vous m’avez rappelé que l’humain existe encore, même dans les couloirs froids du pouvoir.

    Merci à mes collaborateurs, mes équipes, mes mentors, mes amis, ceux qui m’ont inspirée, challengée, aimée ou quittée : chacun de vous a laissé une empreinte, parfois une cicatrice, mais toujours une leçon.

    Et puis, merci à moi.

    À cette Émilie que j’ai si longtemps étouffée sous les injonctions, les plannings et les postures. Celle qui a survécu à la peur, à la honte, à la trahison, et qui continue de croire en l’amour malgré tout.

    Je remercie mon âme d’enfant, que je réussi à garder, car grâce a cette part de moi je n’ai jamais lâché...

    Ce livre est pour toutes celles et ceux qui se cachent derrière un titre.

    Puissiez-vous, un jour, oser redevenir vous-mêmes.

    Mention légale

    Les noms d’entreprises, de lieux et de personnages cités dans ce livre ont été modifiés ou inventés afin de préserver l’anonymat et la confidentialité. Toute ressemblance avec des personnes, entreprises ou événements réels serait purement fortuite. Ce récit reflète mon expérience personnelle et mes ressentis, et n’a en aucun cas pour objectif de nuire à quiconque.

    Prologue

    Il est 22 h 34. Le silence de mon bureau est presque religieux. Il n’y a plus personne dans les couloirs de l’hôtel, juste le cliquetis régulier de la climatisation et la lumière blafarde de l’écran qui se reflète sur la vitre. On pourrait croire que je travaille encore, que je suis absorbée par mes chiffres, mes dossiers disciplinaires, mes plannings, mes mails à n’en plus finir. La vérité, c’est que je n’arrive pas à rentrer chez moi.

    Je suis la DRH. Celle qui résout les crises, qui écoute les pleurs des autres, qui garde le cap quand tout le monde s’effondre. Celle qu’on consulte pour calmer les tempêtes humaines. Je suis celle qu’on appelle à 6 h du matin quand un employé a craqué, ou à 22 h quand un manager ne sait plus quoi faire. On m’écrit merci pour votre humanité, mais personne ne se demande jamais qui la soigne, cette humanité-là, quand elle se fissure.

    J’ai passé des années à bâtir cette image : la femme forte, brillante, fiable. Celle qui encaisse, qui parle avec justesse, qui tranche sans trembler. Et petit à petit, à force de jouer ce rôle, j’ai disparu. Il ne restait plus qu’elle : la DRH. Ce titre qu’on prononce avec respect, parfois avec peur, souvent avec intérêt. Ce masque que j’ai porté si longtemps s’est collé à ma peau, pour ne faire plus qu’un avec moi.

    Je n’arrive plus à le décoller, j’ai disparu le jour ou je suis devenue Directrice des ressources humaines, moi qui attendais patiemment cette distinction... ce mot « Directrice ». Ce mot avait tellement d’importance pour moi, ce statut c’était la réussite, le bonheur, le fait d’avoir réussi pleinement ma vie.

    Ce qui est vrai en somme, car je ne suis plus dans le besoin...

    Je me suis battue pour ce poste, pour ce que je croyais être la reconnaissance de ma valeur. Et je l’ai payé cher. J’ai

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1