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Amour, espoir, révolte
Amour, espoir, révolte
Amour, espoir, révolte
Livre électronique89 pages35 minutes

Amour, espoir, révolte

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À propos de ce livre électronique

"Amour, espoir, révolte" est un recueil où l’intensité se fait ressentir à chaque vers. L’amour s’y déploie tel un feu nourrissant, prenant la forme d’une femme – qu’elle soit réelle, fantasmée ou perdue – et marquant chaque poème d’une présence à la fois éclatante et souffrante. L’espoir, subtil mais tenace, s’immisce dans les silences, se raccrochant à la notion d’un avenir malgré les manques. Quant à la révolte, elle surgit comme une évidence : un rejet de l’indifférence, une voix défiant l’engourdissement du monde. À travers ses mots, Richard Lapalus signe un recueil sensible et engagé, où l’intime se fait collectif, et où les mots résistent, aiment, espèrent.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Richard Lapalus incarne une voix poétique à la fois lucide et profondément sensible. À travers une écriture subtile, il oppose à la morosité contemporaine une foi tenace en l’amour et en l’humain. Poète de la mémoire et de la révolte intérieure, il fait de chaque vers un acte de résistance.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie10 nov. 2025
ISBN9791042284015
Amour, espoir, révolte

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    Aperçu du livre

    Amour, espoir, révolte - Richard Lapalus

    Note au lecteur

    À toi, lecteur qui viens d’ouvrir ce recueil de poèmes, je voudrais, en guise de préface ou simplement de confidences, m’entretenir un peu avec toi. Je suppose qu’ayant ce livre entre les mains, tu aimes avant tout la poésie. Tu ne me connais pas, mon nom ne te dit rien du tout, et cependant tu te trouves en possession de ce livre. Donc, nous avons ce trait en commun : nous aimons tous deux la poésie. Peut-être écris-tu toi-même ? En ce cas, j’en suis heureux et je t’en remercie.

    Les quelques poèmes qui composent ce recueil ont un dénominateur commun : L’AMOUR. Qu’ils soient dictés par un sentiment de Révolte, d’Espoir, de Mélancolie, ils aboutissent tous à l’Amour… Dans un monde où la haine et la violence, la soumission et l’hypocrisie tiennent trop souvent, pour ne pas dire toujours, une large place, dans une société où la permissivité générale souille l’individu, où il est de bon ton de décrire la violence par le verbe et par l’image, moi, je ne veux parler que d’AMOUR, je ne veux connaître que la Passion intérieure. Tout au long de ces pages, l’AMOUR tient bien sûr une grande place et, même dans la révolte, il est présent, car tout aboutit là.

    Voilà ce que je tenais à te dire, lecteur, avant que tu ne pénètres l’univers qui est le mien et que j’ai voulu te faire partager l’espace d’un instant.

    Automne et mélancolie

    1983

    Maintenant qu’au travers des feuilles qui jaunissent,

    Dans leur vol si gracieux plein de mélancolie,

    S’exhale un doux parfum que les airs embellissent

    Et qui laisse parfois comme un grain de folie.

    Maintenant qu’imprégnée de l’automne naissant,

    Au blanc laiteux du ciel se mêlant l’un dans l’autre,

    Nos deux parfums d’amour, en moi se caressant,

    Sur les ombres qui fuient s’apparentent aux nôtres.

    Maintenant qu’à travers la ville qui nous grise,

    Mon cœur erre sans fin de ruelle en ruelle,

    Insatiable rôdeur ne lâchant jamais prise,

    En quête d’un bonheur qui n’existe qu’en elle.

    Maintenant que, craignant le tourment qui m’étreint,

    Je voudrais m’enivrer, en découvrant enfin

    La joie de parcourir la ville sans un frein,

    La joie de respirer dans ce bonheur sans fin.

    Je vous envoie mon cœur, couleurs inégalées…

    Recevez, si pouvez, ce fardeau si pesant,

    Dans le froid qui s’avance aux teintes dessalées,

    Voici tout mon amour : conduisez-le si grand…

    Saison de l’abandon, saison du dénuement…

    Mais quand descend la nuit remontent les passions,

    Saison où tout surgit dans un nouveau tourment

    Et qui met dans le cœur de grandes compassions.

    Maintenant que pour nous les feuilles se détachent

    Et recouvrent le sol de leur tapis feutré,

    Étouffant en leur sein nos pas qui se relâchent,

    Abritant notre amour à demi calfeutré.

    Profitons, mon amour, de cette longue

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