Si l’antiquité m’était contée
Par Gwenaëlle Le Brun et Héléna Nondier
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Aperçu du livre
Si l’antiquité m’était contée - Gwenaëlle Le Brun
Sommaire
Table des matières
Sommaire
Si l’antiquité m’était contée
Dédale et Icare
Jason et la Toison d’or
Les douze Travaux d’Hercule
Persée et les Gorgones
Thésée et le Minotaure
Ulysse et le cheval de Troie
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Si l’antiquité m’était contée
Gwenaëlle Le Brun
Illustrations Héléna Nondier
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LOGO%20noir%20et%20blanc%20verger%20des%20HESPERIDES.jpgDédale et Icare
I%26Dcouv_gris.jpgIl y a bien longtemps de cela, a l’Époque de la Grèce Antique, vivait dans la cite d’Athènes le plus grand architecte de tous les temps. Il s’appelait Dédale.
Non seulement il concevait des plans d’une incroyable ingéniosité, mais il était habile de ses mains comme personne. Quand on le voyait travailler, on avait l’impression que ses mains ne faisaient qu’un avec la matière. Ses élèves en restaient bouche bée et le regardaient sans en perdre une miette. Maître Dédale façonnait sous leurs yeux ébahis aussi bien des pièces de bois que de pierre ou de métal.
I%26D1_gris.jpgAinsi les Athéniens avaient-ils le bonheur de voir chaque jour sortir de terre de nouvelles merveilles : des statues plus gracieuses les unes que les autres, des colonnes richement sculptées, des temples majestueux ou encore de somptueux palais.
Certains même ne pouvaient s’empêcher de voir dans tant de beauté une intervention divine ! Hé oui ! Dédale était un véritable génie !
Icare%26Dedale.jpgParmi ses élèves, son neveu Talus se montrait particuliè- rement doué même s’il n’avait que douze ans. Élevé seul par sa mère, le garçon souffrait de ne pas porter, comme ses camarades, le nom noble et prestigieux d’un père qu’il n’avait jamais connu.
C’est à cette époque que Talus se jura que ce nom qui lui causait aujourd’hui tant de honte, ferait demain la fierté de son pays. Il décida pour cela de travailler de manière acharnée et de suivre les traces de son oncle Dédale.
I%26D2_gris.jpgIl mit une telle ardeur qu’au moment de cette histoire, l’apprenti modèle comptait déjà plusieurs inventions à son actif.
Effectivement, c’est Talus qui créa le tour de potier, afin de modeler ses pièces d’argile avec plus de facilité. C’est lui aussi qui découvrit le principe de la scie, en observant une grosse arête de poisson toute dentelée.
Enfin, en joignant bout à bout deux baguettes de bois, il inventa, ce que nous appelons aujourd’hui, le compas.
I%26D3_gris.jpgUn matin, en visitant un de ses nombreux chantiers, Dédale surprit une conversation entre deux ouvriers.
Les paroles qu’il entendit allaient changer le cours de sa vie. Le premier montrait au second une œuvre magnifique que l’architecte venait tout juste d’achever. Il affirmait, plein de conviction, que seul Dédale était capable de créer de tels trésors. Ce qui amena le second à lui rétorquer :
- Pour le moment, oui, mon ami ! Mais, attends quelques années ! Tu verras, pas besoin de faire de paris, le jeune Talus, à l’allure où il va, le surpassera largement !
Dédale ne supporta pas cet échange. Il foudroya l’ouvrier trop bavard du regard, et ses mains se mirent à trembler de rage ! Ce qu’il venait d’entendre lui était tout bonnement insoutenable ! C’était lui, Dédale, le plus grand architecte de tous les temps et il n’accepterait jamais qu’on lui fasse de l’ombre et encore moins que ce soit son gringalet de neveu, ce fils de personne ! À compter de ce jour, Dédale se mit à harceler son élève sans raison, à le réprimander pour un oui ou pour un non, du matin jusqu’au soir, et ce chaque jour qui se levait !
I%26D4_gris.jpgTalus souffrait de se voir soudain si injustement traité par cet homme qu’il admirait tant.
Le plus affreux, c’est qu’il ne comprenait pas la raison de cette colère, n’ayant a priori rien fait qui puisse fâcher le grand homme.
Aussi, quand Dédale lui proposa de visiter le chantier du château d’Athènes,
