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La 8e division
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Livre électronique62 pages38 minutes

La 8e division

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À propos de ce livre électronique

Dans le sillage encore brûlant de la Grande Guerre, Pauline et Audelle quittent leurs passés en ruines pour tenter de se reconstruire à Angoulême. Anciennes infirmières volontaires sur le front de Verdun, elles rejoignent un institut d’arts où une nouvelle vie semble enfin possible. Entre rires partagés, passion créative et rencontres inattendues, l’espoir renaît. Mais les souvenirs ne s’effacent pas si facilement. Et lorsque le passé ressurgit sous les traits d’un visage familier, l’équilibre fragile d’Audelle vacille à nouveau. Entre blessures anciennes et amours naissantes, elle devra trouver le courage d’affronter ses fantômes pour se libérer enfin.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Ploma Libali donne vie à des récits mêlant histoire et fiction. Après près de quinze ans à écrire pour ses proches et ses lecteurs fidèles, elle partage désormais son imaginaire à travers des œuvres riches en émotions et en rebondissements, où les lieux historiques deviennent le théâtre de destins inoubliables.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie9 oct. 2025
ISBN9791042283032
La 8e division

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    La 8e division - Ploma Libali

    Ploma Libali

    La 8e division

    Roman

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    © Lys Bleu Éditions – Ploma Libali

    ISBN : 979-10-422-8303-2

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Septembre 1920, un peu moins de deux ans après la Guerre ; aux abords de la gare de Metz embarquent une poignée de jeunes femmes et de jeunes garçons. Ils sont vêtus d’habits classiques et, parmi eux, deux jeunes femmes qui se tiennent par la main ont bien du mal à se réapproprier ces habitudes. Toutes deux étaient charmantes, l’une avait des yeux verts aussi doux que l’amande et ses cheveux bruns étaient aussi bouclés que des fils de laine qu’on aurait laissés entortillés pendant trop longtemps, quant à l’autre, ses cheveux raides et souples avaient la même couleur noisette que ses yeux. D’ailleurs, ils étaient pratiquement indifférenciables. L’une avait une peau laiteuse, contrairement à l’autre qui avait un teint cuivré.

    Elles semblaient différentes en beaucoup de points, mais toutes deux étaient indissociables.

    Les jeunes gens prirent place dans l’autobus qui démarra aux aurores. Ils entamèrent une longue route jusqu’à leur nouvelle vie. Quant à nos jeunes femmes, tandis que la brune, assise du côté de l’allée, avait sombré dans un sommeil de plomb, son amie perdait son regard noisette sur les champs à perte de vue qui s’enchaînaient à la vitesse de croisière du bus. La jeune personne ne trouva pas le sommeil, qu’elle avait, pour ainsi dire, perdu depuis les horribles événements.

    C’est d’ailleurs en contemplant la courbe des cultures des champs que des images bien sombres lui revinrent en mémoire. Des incendies par dizaines avaient éclaté dans un champ si similaire il y a si peu de temps, accompagnés par le sifflement d’un boulet de canon transperçant les plaines.

    La jeune femme secoua la tête pour chasser ces images qu’elle espérait plus que tout oublier.

    Le voyage fut long, le voyage fut lent. Jusqu’à ce que le chauffeur signale leur arrivée dans une heure. La brune s’éveilla à ce moment :

    — Tu te réveilles, remarqua son amie en laçant ses bottines qu’elle avait retirées pour trouver plus de confort dans leur moyen de transport.

    — J’ai un mal de dos abominable, affirma la brune en se redressant sur son siège inconfortable.

    — Bientôt, tu pourras profiter d’un vrai édredon moelleux, ajouta malicieusement son amie.

    — Si tu savais, Aude, j’en rêve depuis des années ! savoura la brune en basculant sa tête en arrière en songeant au confort

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