Au cœur de l'aventure: L'histoire de Kévin né dans une forêt africaine
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Louis Sagneth est un auteur et éducateur originaire de Bertoua, dans la région de l’Est du Cameroun. Passionné par la culture, il s’imprègne dès son enfance des traditions et des récits de sa communauté, développant un amour profond pour les histoires. Sa formation en éducation et développement l’a amené à s’engager aux côtés de jeunes issus de divers milieux, œuvrant pour leur autonomisation en Afrique. Son premier roman, «L’histoire de Kévin : Né dans la forêt africaine», allie humour et humanité, explorant des thèmes universels tels que la solidarité et l’espoir à travers le regard de Kévin. Jean-Louis continue aujourd’hui de partager sa passion pour l’éducation et la culture, inspirant les générations futures à embrasser leurs racines tout en s’ouvrant au monde. Sa voix authentique et engageante résonne avec force auprès de ceux qui aspirent à un avenir meilleur.
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Aperçu du livre
Au cœur de l'aventure - Jean Louis Sagneth
« La vie est un voyage, et chaque pas est une leçon qui nous façonne. Dans Au Cœur de l’Aventure
, je partage les défis et les triomphes d’une existence pleine de surprises, un récit qui résonne avec chacun d’entre nous. »
Ce roman est né de ma volonté de comprendre et de partager le parcours d’un homme unique. De son enfance dans un petit village aux métropoles du monde, chaque chapitre de sa vie a été marqué par des rencontres inoubliables et des leçons essentielles. Ces expériences, tant joyeuses que difficiles, lui ont appris l’importance de l’ouverture d’esprit et de la curiosité.
Les thèmes de la résilience, de la découverte de soi et de l’amour inconditionnel traversent son récit. À travers ses aventures, j’invite le lecteur à réfléchir sur ses propres choix, à embrasser ses faiblesses et à comprendre que chaque défi est une occasion de grandir. La quête d’identité et la recherche de sens sont au cœur de l’aventure humaine, et j’espère que ce récit pourra éclairer le chemin du lecteur.
À Bertoua, région de l’est du Cameroun, dans la verdoyante forêt de Nkolbikon, le chant des oiseaux se mêle aux murmures des feuilles, la forêt de Nkolbikon était un véritable royaume de verdure, où les chants des oiseaux rivalisaient avec le murmure des ruisseaux. C’était là, au cœur de cette nature luxuriante, qu’un petit garçon nommé Kévin a vu le jour, sans savoir qu’il serait un jour le héros de sa propre histoire. Orphelin dès son jeune âge, abandonné par la misère de la vie, Kévin naquit un matin brumeux, sous le regard bienveillant des grands arbres qui semblaient murmurer des promesses d’avenir. À peine quelques heures après sa naissance, une tempête éclata, emportant avec elle l’écho des cris de joie. Ses parents, des villageois perdus dans le tumulte de la vie, ne pouvaient plus s’occuper de lui. Ils le laissèrent derrière eux avec une couverture en raphia, abandonné Kévin grandira parmi les arbres majestueux, apprenant à connaître chaque sentier, chaque cri de la faune qui l’entourait. Ses journées étaient ponctuées de jeux avec les autres enfants du village, mais la nuit, il se perdait dans ses rêves d’ailleurs. Kévin grandissait dans la forêt, apprenant les coutumes locales et découvrant la beauté de la nature. Un matin, sa vie prit un tournant inattendu lorsqu’un prêtre missionnaire, le père Luc, un pasteur selon le cœur de Dieu, en tournée dans le village, fit son apparition. En observant cet enfant différent des autres. Il ouvrit la porte de la case où il dormait lorsqu’il était en tournée. L’histoire du petit orphelin bouleversa son cœur. « Mon Dieu, je ne suis pas un parent, mais je peux être un guide », murmura-t-il en prenant l’enfant dans ses bras. Le trouva intelligent et ayant appris que Kévin était orphelin décida de l’adopter. « Kévin, tu es le fils de la forêt, mais je vais t’emmener découvrir le monde au-delà des arbres, » lui dit-il avec un sourire chaleureux. Le père Luc, passionné d’éducation, décida d’inscrire Kévin à l’école saint Jean Bosco dans la ville de Bertoua.
La première journée de Kévin à l’école saint Jean Bosco fut un moment de grande anticipation. mémorable. En se tenant devant l’entrée en bois de l’établissement, ornée de couleurs vives, son cœur battant la chamade., Kévin pouvait sentir l’excitation dans l’air. L’odeur de l’herbe fraîchement coupée et des livres neufs qui attendaient d’être découverts emplissait l’air. Kévin se remémorait les paroles du père Luc : « N’aie jamais peur d’apprendre, mon fils. Chaque livre est une porte ouverte sur un Nouveau Monde. » En regardant les visages des autres enfants, il se sentit soudain un peu moins seul. Les rires des enfants résonnaient comme une mélodie. En repensant aux encouragements du père Luc, Kévin se dit que cette journée marquerait le début d’une nouvelle aventure.
« L’Éducation est la clé, mon fils ! » répétait souvent le père Luc, en agitant ses mains comme s’il tenait une clé géante. Kévin sourit en se remémorant cette image. Mais au moment où il franchit le seuil de la salle de classe, il se sentit soudain un peu moins sûr de lui. Les enfants riaient, chuchotaient et se lançaient des blagues. Il se demanda s’il avait bien fait de quitter la forêt et son univers paisible.
Dès qu’il entra, les regards se tournèrent vers lui. Mademoiselle Merveille, l’enseignante, se tenait à l’avant de la classe, énergique comme un lion affamé. « Bienvenue, mes chéris ! Aujourd’hui, nous allons plonger dans le monde des mathématiques ! » Sa voix résonna comme un tambour, et Kévin se demanda si elle avait toujours ce niveau d’énergie, même le dimanche matin.
À l’intérieur, les murs étaient tapissés de posters colorés. Des cartes géographiques, des tableaux de multiplication et, bien sûr, des croquis de légumes que les élèves avaient dessinés pendant les cours de science. Kévin se dirigea vers sa classe, où il fit la connaissance de son professeur, Mademoiselle Merveille, une femme énergique avec une voix qui pouvait rivaliser avec le son d’un tambour.
« Bienvenue, mes chéris ! » lança-t-elle avec enthousiasme, sa voix résonnant dans toute la salle. « Aujourd’hui, nous allons commencer par les mathématiques. »
À ce moment-là, Kévin se dit que les mathématiques n’étaient pas vraiment son fort. Il se souvenait d’avoir confondu 5 et 50 quand il était encore à la maison, ce qui avait conduit à une confusion hilarante sur le nombre de gâteaux que le père Luc avait cuisiné pour son anniversaire. Mais l’enthousiasme de Mademoiselle Merveille fut contagieux.
Les cours débutaient avec des exercices simples, mais Kévin avait hâte d’apprendre. Son attention se focalisa sur un camarade de classe, Nestor, qui ne cessait de faire des blagues. Ce dernier avait un talent incroyable pour transformer n’importe quelle situation en un moment de rire. Par exemple, lorsque Mademoiselle Merveille leur demanda de soumettre un petit exercice où il fallait dessiner leur fruit préféré, Nestor avait décidé de dessiner une banane avec des lunettes de soleil et un chapeau de paille. « Regarde, Kévin, c’est mon cousin, le Monsieur Banane ! » avait-il plaisanté, provoquant un éclat de rire général.
Kévin, amusé, avait alors décidé de dessiner une mangue dans une position de yoga, avec cette légende : « Prends le temps de méditer, même en étant un fruit ! »
Les rires de la classe résonnaient dans les couloirs, et Kévin se sentait enfin accepter. Au fur et à mesure des jours, Kevin et Nestor développèrent une belle amitié, partageant leurs rêves d’avenir tout en s’amusant à se taquiner.
Les premiers cours furent un tourbillon d’apprentissage. Mademoiselle Merveille, avec son enthousiasme contagieux, transforma les mathématiques en une grande aventure. Elle utilisait des jeux et des chansons pour enseigner. Un jour, elle leur fit chanter une chanson sur les tables de multiplication sur un air de folklore local. Kévin, bien que distrait, se mit à apprécier le cours.
Les semaines passèrent, et l’école devint une seconde maison pour Kévin. Il découvrit, avec émerveillement, des matières comme les sciences, l’histoire et même l’art. Chaque jour apportait son lot d’aventures. Un jour, lors d’une sortie scolaire au marché, Kévin fut désigné pour négocier le prix des mangues avec un vendeur. Les autres enfants le regardaient avec admiration.
« N’oublie pas, Kévin, si le vendeur ne veut pas baisser le prix, fais-lui un sourire convaincant ! » avait plaisanté Nestor. Kévin prit cela très au sérieux, et lorsqu’il s’approcha du vendeur, il mit en pratique son meilleur « sourire de négociateur ». Il finit par obtenir une belle réduction, mais pas sans avoir d’abord fait un petit numéro de danse pour convaincre le vendeur de lui faire plaisir. Les rires et les applaudissements des camarades de classe étaient inoubliables.
Cependant, la vie n’était pas que rires. Kévin avait des journées plus difficiles, notamment lorsqu’il devait faire face à des matières plus compliquées, comme les mathématiques avancées. Un jour, après avoir reçu des résultats moins brillants qu’espérés lors d’un examen, Kévin se sentit découragé. En rentrant chez lui, il confia ses peurs au père Luc.
« Mon fils, rappelle-toi que l’apprentissage est un marathon, pas un sprint. Chaque difficulté est une étape vers le succès. Ne te laisse jamais abattre », lui conseilla-t-il. Ces mots résonnèrent en lui et lui donnèrent une nouvelle détermination.
Avec le soutien de Mademoiselle Merveille et ses camarades, Kévin commença à étudier plus sérieusement. Il apprit à demander de l’aide et à travailler en groupe. Les réunions d’étude se transformaient souvent en moments de fête, avec Nestor qui apportait des bonbons et racontait des blagues pour alléger l’atmosphère.
Un jour, en pleine période d’examens, Nestor décida de faire une blague audacieuse. Il prit une boîte de crayons et, à la surprise générale, commença à jongler avec. « Regardez-moi ! Le futur clown du pays ! » s’écria-t-il. L’enseignante, Mademoiselle Merveille, ne put s’empêcher de rire, même si elle était censée être sévère. Kévin, quant à lui, avait compris que l’humour pouvait être une arme puissante contre le stress.
Cependant, le vrai tournant de sa vie scolaire survint un jour particulier, lorsque Mademoiselle Merveille annonça un concours de blagues. « Le meilleur humoriste de la classe gagnera un livre de contes ! » déclara-t-elle avec un sourire. Kévin, qui avait toujours admiré ceux qui faisaient rire les autres, décida qu’il devait participer.
Avec l’aide de Nestor, son nouveau meilleur ami, ils concoctèrent une blague épique. « Pourquoi les livres ont-ils toujours froid ? » demanda Kévin à ses camarades. Les enfants, intrigués, haussèrent les sourcils. « Parce qu’ils ont trop de couvertures ! » La classe éclata de rire, mais Kévin ne s’arrêta pas là. Il se mit à danser en tenant un livre comme s’il était un vrai DJ, ce qui déclencha un torrent d’applaudissements.
À la fin de la journée, Kévin reçut le prix du meilleur humoriste, et avec cela, un livre de contes illustrés. Sa joie était indescriptible. Il courut chez lui, le livre serré contre sa poitrine. « Regarde, père Luc ! J’ai gagné un prix ! » s’écria-t-il, en brandissant fièrement son trésor.
Le père Luc sourit, ses yeux pétillants de fierté. « Voilà un bon début, mon fils ! C’est en faisant rire les autres que tu les rapproches de toi. »
Cependant, tous les jours ne furent pas aussi radieux. L’école avait ses défis. Kévin se retrouva un jour face à un problème de mathématiques qui le déconcerta complètement. Les nombres dansaient devant ses yeux comme des mouches autour d’un pot de miel. « Si un éléphant a trois oreilles et que deux d’entre elles sont cachées, combien d’oreilles peut-on voir ? » La question le laissa perplexe. Quand vint son tour de répondre devant la classe, il balbutia : « Euh, un éléphant, c’est… c’est comme… un orchestre ? » Les rires fusèrent, mais Kévin prit cela avec humour. « Un éléphant qui joue de la trompette, peut-être ? »
Les camarades de classe commencèrent à le surnommer « l’éléphant musicien ». Ce surnom l’accompagna pendant plusieurs semaines, mais Kévin décida d’en faire une force. Il apporta une trompette en plastique à l’école et à chaque fois qu’il se trompait dans une réponse, il se mettait à jouer une petite mélodie, provoquant encore plus de rires.
À l’école, Kévin développa aussi une belle amitié avec une fille nommée Amina. Elle avait un talent incroyable pour le dessin et passait des heures à dessiner des paysages, des animaux et même des personnages de contes. Alors qu’elle était concentrée sur son œuvre, Kévin s’approcha avec curiosité.
