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Marseille corporate
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Livre électronique221 pages2 heures

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À propos de ce livre électronique

Nous sommes en 2041, Paul, l’architecte du nouveau Marseille, nous raconte en détail comment il a permis à la cité phocéenne de devenir la capitale de la France au détriment de Paris.

Co-leader dans l’import-export de botanique récréative en région PACA, il s’est associé avec son alter ego afin de mener à bien son projet d’envergure mondiale.

Les deux hommes ont pour ambition de prendre le pouvoir politique du pays, de faire de Marseille la première ville de France, de permettre à la nation de redevenir la cinquième puissance mondiale, alors qu’en 2040 elle est désormais proche de la 150ème place, et de devenir leader mondial de botanique récréative en innovant grâce à la science. Fin stratège, Paul a élaboré son plan de façon minutieuse et l’a mis en place étape par étape, en choisissant ses équipes une à une. Près de vingt années ont été nécessaires pour inverser la tendance d’une France qui n’avait fait que régresser et s’enfoncer dans une crise sans précédent.


LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie27 sept. 2024
ISBN9782386254291
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    Marseille corporate - Alzyel

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    Publishroom Factory

    www.publishroom.com

    ISBN : 978-2-38625-428-4

    Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Alzyel

    Marseille Corporate

    Roman

    Nous sommes en 2041, et cela fait maintenant un an que Marseille est devenue la capitale de la France. L’ancienne cinquième puissance mondiale a traversé une longue période difficile, marquée par des crises successives.

    Les manifestations, guerres civiles, exclusions de l’Europe et d’organisations gouvernementales, qui ont débuté en 2024, ont totalement bouleversé l’équilibre de la nation qui subit un exode sans précédent.

    L’hexagone pointe désormais à la 185e place des pays, si l’on prend le classement du PIB mis en place depuis 2030, excluant le trafic de drogue des ressources.

    Ce trafic, justement, dont je partage le leadership avec Joël sur toute la région PACA, a lui aussi connu, à la même époque, une montée de violence sans précédent chez moi, à Marseille.

    Tous ces éléments, que certains verraient comme des risques majeurs, je les ai considérés comme des opportunités du siècle à saisir.

    Marseille, première ville de France. C’est de ce projet totalement impensable vingt années en arrière qu’est partie ma folle idée de bouleverser ma ville, mon pays et mon secteur d’activité, l’import-export de botanique récréative.

    J’ai décidé de vous emmener au cœur de la plus grande infiltration politico-financière de l’histoire de la France.

    Aubagnais de naissance, j’ai vécu dans un quartier pavillonnaire calme jusqu’à l’âge adulte. Fils unique, ma mère a travaillé dans le commerce international pour un grand groupe jusqu’à sa retraite, accumulant trente années au sein de la même société. Mon père, je ne le voyais que très peu, ma mère m’avait fait croire qu’il était pilote de ligne, voyageant énormément vers des destinations lointaines, d’où ses nombreuses absences.

    Notre dernière rencontre s’est déroulée alors que j’avais seize ans, lors d’un dîner de réveillon de Noël entre nous trois, près de dix années que je ne l’avais pas fêté à ses côtés. Une descente de police mit fin à ce moment magique. Une quinzaine de personnes, armes au poing, cagoule sur le visage, ont pénétré en hurlant dans notre maison. Un traumatisme énorme, mais surtout les cris de ma mère envers mon père, qui se sentait trahi. J’ai compris à travers ces mots qu’il n’était finalement pas pilote de ligne en voyage, mais que ces années loin de moi étaient dues à de multiples incarcérations dans diverses prisons aux quatre coins du monde. Il avait promis à ma mère que tout était derrière lui. Hélas, ces vieux démons l’ont vite rattrapé.

    Concernant ma scolarité, l’école n’était pas faite pour moi, j’ai toujours été un peu perturbateur. Cependant, dès que j’appréciais l’enseignant ou la matière, je devenais subitement un élève studieux et passionné. J’ai rapidement compris que je ne ferais pas de longues études, car j’avais l’impression de ne rien apprendre et que je perdais mon temps avec des professeurs peu passionnés par leur métier. Pourtant, dès mon plus jeune âge, j’avais en moi des envies de grandeur, des envies de dominer le monde et de faire du business. Mais voilà, sans diplôme, même avec ma belle tête de minot, je sais déjà qu’il va falloir un plan B pour réaliser mes rêves.

    Et cette alternative, je l’ai trouvée dès la majorité atteinte. Voilà maintenant plus de trente années que j’officie dans l’import-export. Bon un commerce assez particulier, car, comment dire… En France, ils ont un peu de mal avec ma spécialité et je dois un peu me cacher.

    Entre 2010 et 2020, j’ai importé plus de vingt tonnes de botanique récréative par an, que je dispatchais sur tout Marseille et un peu partout aux alentours et en dehors de nos frontières.

    Mon activité n’est toujours pas officiellement reconnue, mais je participais déjà à l’économie de notre pays, car à cette époque, le trafic de substance illicite était encore comptabilisé dans le calcul du Produit Intérieur Brut (PIB). Travaillant avec les meilleurs fournisseurs du monde, je pouvais également me targuer d’avoir le meilleur produit du pays. Mais je suis un éternel insatisfait, même en étant à la tête d’un gros pactole, je sais que je suis en capacité de multiplier par cent mes revenus.

    Une autre problématique liée, mais à régler, il me faut trouver la possibilité d’utiliser comme bon me semble, tout cet argent.

    Après de mûres réflexions, mon plan est fixé. Devenir le premier producteur mondial de culture récréative, mettre en place un système de blanchiment d’argent et devenir l’un des hommes les plus influents du monde. Patriote et chauvin, je souhaite que la planète entière sache situer Marseille sur une carte et que ma ville de cœur soit le centre du monde.

    J’ai donc mis en place l’un des stratagèmes les plus ambitieux de l’histoire du commerce, mais également la plus belle infiltration politico-financière de notre pays.

    Marseille Corporate

    Je vous présente le déroulement de mon plan stratégique

    dont l’objectif phare est de faire de Marseille

    la première ville de France.

    ***

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de préciser certains points.

    Ce roman fiction est purement imaginaire, même si certaines scènes peuvent paraître réelles.

    Ce roman na pas pour but dencourager ou de légitimer la consommation de drogue.

    Se droguer est interdit par la loi dans de nombreuses législations à travers le monde.

    La drogue entraîne une dépendance et comporte de nombreux risques pour la santé, qui peuvent être irréversibles.

    Faites-vous accompagner par un professionnel de santé qui pourra vous aider en cas de besoin.

    La drogue et son écosystème causent des milliers de morts chaque année dans le monde.

    Ce roman est à consommer sans modération ; il vous permettra de vous évader, de rire et de voyager.

    Espionnage industriel

    Un climat propice aux changements

    Avoir le meilleur produit, cest bien, mais pour conquérir le monde, vous devez avoir un plan de développement et dinfluence pensé au millimètre.

    La prise de pouvoir

    Dès les années 2020, je l’ai senti, en France nous étions assis sur des braises, la population était à bout. La rupture entre le peuple, les politiques et la police était de plus en plus visible. Chaque réforme gouvernementale, même bonne pour le pays, entraînait un rejet des Français. Il faut dire qu’en termes de communication, on ne pouvait faire pire.

    •Imposer sans expliquer.

    •Laisser une opposition encore plus médiocre, créer des polémiques stériles pour discréditer chaque réforme.

    •Envoyer les forces de l’ordre sur des manifestants même pacifistes pour dissuader toute contestation.

    Un engrenage sans issue. Tous les ingrédients pour un renversement du système.

    À côté de cela, l’économie n’est pas au beau fixe, les entreprises sont moins rentables, les fleurons français disparaissent les uns après les autres, ce qui engendre des licenciements de masse et un manque à gagner fiscal considérable pour les caisses de l’État et donc le fonctionnement public. Chaque crise mondiale affaiblit de plus en plus notre pays.

    La France qui tombe en ruine est une opportunité qui n’arrive qu’une fois tous les trois cents ans. Autant dire que je ne dois pas louper mon coup. La politique, c’est comme le monde des affaires, si tous les concurrents sont médiocres, s’imposer devient bien plus facile. Un boulevard se dessine pour créer un nouveau parti révolutionnaire.

    Disruption botanique

    Le marché des herbes récréatives dans le monde est très concurrentiel. Même si la matière première est la même depuis des siècles, chaque produit a ses dérivés ou variantes. Le cannabis a besoin d’un certain taux d’humidité et de lumière pour pouvoir pousser convenablement, d’ailleurs beaucoup de particuliers ont leur propre plantation à domicile en créant un laboratoire.

    La production à grande échelle et en plein air demande un savoir-faire et un climat favorable. Mère nature offre une qualité bien meilleure et une rentabilité incomparable.

    Le pays qui coche toutes ces cases et est le maître en la matière est bien évidemment le Maroc. Mais là encore, les choses peuvent évoluer, le bouleversement climatique change la donne, notamment la hausse des températures.

    Ce changement additionné aux mesures prises pour faire baisser au moins dans notre pays les émissions à effet de serre pourrait d’ici peu rendre nos terres propices à cette culture si capricieuse.

    Mais il n’y a pas de secret, pour devenir leader mondial, il va falloir savoir produire en masse et innover. Je suis convaincu qu’avec le talent de nos chercheurs en France et notre expertise en agriculture, nous pouvons révolutionner le marché. La réputation de l’agriculture française n’est plus à faire, tout comme la richesse de nos terres. L’excellence que nous avons eue dans le vin auparavant, je veux la reproduire avec une botanique récréative.

    Passage en terre bénie

    Pour le cannabis, la réputation du produit marocain n’est plus à faire, une expertise hors du commun avec un environnement propice à la production.

    Je me suis rendu fin 2023 du côté du Rif, haut lieu de la production marocaine. Là-bas, si on ne vous connaît pas, impossible d’y mettre les pieds. Étant déjà à l’époque l’un des plus gros exportateurs d’Europe, j’avais indiqué vouloir visiter les cultures, rencontrer les producteurs et leur faire un petit cadeau. Par sécurité, le propriétaire, mon contact avec qui je fais affaire, ne se rend jamais sur les plantations. J’ai dû récupérer l’un de ses lieutenants, Taoufik, dans un village situé à environ vingt kilomètres de son plus gros site de récolte. Il parle un français compréhensible, mais est très peu bavard. Après nos salutations, durant tout le trajet, je n’entendrai sa voix qu’au moment de m’indiquer la route.

    Ici, vous avez des plants à perte de vue. Je pensais sentir l’odeur des champs à des kilomètres, mais finalement, nos forêts de pins en région PACA sont bien plus odorantes. Voici plus d’une heure que nous traversons des chemins impraticables sans véhicule tout-terrain. Nous voilà arrivés, Taoufik m’indique l’endroit où je peux me garer, dans un hangar qui ne paie pas de mine en bordure des récoltes.

    Une centaine d’agriculteurs, allant de sept à quatre-vingt-cinq ans, travaillent toute la journée. La chaleur est supportable, les températures ne sont pas si excessives que ça, on frôle les trente degrés Celsius lors de mon passage. Taoufik m’annonce quelques consignes ou interdictions pour les visiteurs. Pas de vidéo, pas de photos, pas d’appels téléphoniques, on ne s’appelle pas par nos prénoms, interdiction de fumer ou d’allumer quelque flamme que ce soit, pas de bouteille en verre. Nous ne sommes pas sur un site classé secret défense, mais les règles sont aussi strictes. Ici, personne ne parle français, même l’arabe littéraire dont je connais quelques mots leur est inconnu. Les visages sont fermés, on me dévisage, je sens de la méfiance, mais aucune agressivité de leur part. Taoufik commence la visite à mes côtés et semble demander d’une voix ferme aux équipes de cesser de nous regarder, d’être plus actifs, afin de finir avant le coucher du soleil. Avec moi, il se montre enfin beaucoup plus bavard et sympathique.

    Après la visite d’environ quarante-cinq minutes, qui m’a surtout servi de repérage, je propose à mon guide d’appeler tous les agriculteurs pour boire le traditionnel thé de seize heures. Je vais dans mon véhicule et récupère près de deux cents macarons fraîchement préparés par le meilleur pâtissier de ma région, qui ont bien supporté le trajet depuis Marseille. La magie fait son effet, visiblement, c’était la première fois qu’ils goûtaient à ces friandises. Les langues se délient, la confiance s’installe, mais surtout je me libère de la méfiance de mes hôtes.

    Taoufik m’annonce qu’il doit se rendre dans le champ voisin, mais que je n’y suis pas convié.

    Ça tombe bien, le but de ma visite n’est ni une promenade dans la nature, ni de faire découvrir les spécialités culinaires françaises. Non, je suis là pour poser la première pierre de mon plan de conquête mondiale. Je dois absolument agir avant que le soleil ne se couche, il me reste trente minutes pour m’éloigner et réaliser mon travail.

    J’effectue six relevés de terres et pose une dizaine de capteurs répartis dans les plantations. Taux d’humidité, températures, oxygène, etc., toutes ces informations sont transmises directement via satellite sur

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