Cabu de Châlons
Par Fabrice Minuel
()
À propos de ce livre électronique
Lié à Cabu de Châlons
Livres électroniques liés
Vingt années de Paris: Autobiographie et mémoires Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVingt années de Paris Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSouvenirs de Schaunard Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTout Paris au café Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa dame qui a perdu son peintre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Femmes de proie. Mademoiselle Cachemire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLettre à Menétrey: Retour sur une grande amitié Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Nabab Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa langue des dieux: Souvenirs du Liban Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMédaillons et Camées: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe nabab, tome I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe dialogue des carnes élites: Petit Ecrit à Tiroirs Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDeux et deux font cinq Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa boîte à perruque Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPetits mémoires du XIXe siècle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFeu de paille: Du sud Ouest à Paris, les illusions d'une starlette de la téléréalité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBelgiques: Dans les griffes du Doudou Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa séductrice Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Secret professionnel Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa duchesse bleue Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAtmosphère d'enfer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFiché à vie: Polar Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'ombre d'une imposture: Thriller sentimental Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationINITIALES M.M. ET LA PART DU LION Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Maître Nageuse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'enfant chargé de chaînes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationThe Complete Works of Jean Cocteau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRomanciers et viveurs du XIXe siècle: Essai littéraire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNouvelles et Contes valaisans Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVingt femmes... Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Mémoires personnels pour vous
Les montagnes russes de l'humeur - Le journal intime d'une borderline: Roman Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Roi Louis XIV et sa Cour (Premium Ebook) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa fille pas sympa: La vie chaotique et turbulente d'une jeune autiste Asperger Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Ma vie de maîtresse SM: Entre érotisme et sensualité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOpérations spéciales: 20 ans de guerres secrètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVictime d'un accro au sexe: Manipulée par amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe monde en stop: Cinq années à l'école de la vie Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Stick Action Spéciale: Un opérateur du 1er RPIMa raconte Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5D'une guerre à l'autre: De la Côte d'Ivoire à l'Afghanistan avec le 2e RIMa Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes sept piliers de la sagesse: Le récit autobiographique des aventures de Lawrence d'Arabie Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Victor Hugo: Les récits de voyage: L'Archipel de la Manche + Le Rhin + Voyage aux Alpes + Bretagne et Normandie + Belgique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires de Vidocq - Tome I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChroniques d'une libertine: Témoignage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne Kabyle: Récit Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChateaubriand: Oeuvres autobiographiques complètes - Mémoires, Correspondances, Voyages: Mémoires d'outre-tombe + Pensées, réflexions et maximes + Sur l'art du dessin dans les paysages + Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris + Voyage en Amérique + Lettre à m. De Fontanes… Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSouvenirs sans gloire: Les confessions d'un pilote de ligne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSens Dessus Dessous: les Confessions d'un Fesseur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mémoires de Casanova Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMaman noire et invisible: Grossesse, maternité et réflexion d'une maman noire dans un monde blanc Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Prostituées alimentaires: Epouses, mères, étudiantes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires d'un spéculateur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCosa Nostra: L'entretien historique Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5GIGN : nous étions les premiers: La véritable histoire du GIGN racontée par ses premiers membres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAmerican Sniper: L'autobiographie du sniper le plus redoutable de l'histoire militaire américaine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPensées pour moi-même: l'autobiographie philosophique et stoïcienne de l'empereur Marc Aurèle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMais que font les francs-maçons en Loge ?: Propos d'un frère, ancien vénérable-maître Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRaconte-moi Beyrouth: La vigne et le lierre Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationConversations avec Dieu : Le Dialogue de Sainte Catherine de Sienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPossédé par un djinn: Une victime raconte son enfer Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5
Avis sur Cabu de Châlons
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Cabu de Châlons - Fabrice Minuel
Cabu de Châlons
Fabrice Minuel
Cabu de Châlons
LEN
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Ouvrage réalisé avec le concours d’Enviedecrire (www.enviedecrire.com)
Crédit photographique (couverture) : DR
Nouvelle édition augmentée d’illustrations
© LEN, 2017
ISBN : 978-2-411-00013-8
Aux Cabusiens de Châlons et d’ailleurs.
À la liberté d’expression.
S’ils veulent vraiment entendre le son de ta voix, parle-leur de Trenet, d’antimilitarisme, de vieilles autos, de non-violence et de Châlons-sur-Marne.
Maxime Le Forestier, Carton,
numéro 4, 1975.
img1.jpgCabu et Fabrice Minuel.
Avant-propos
Les raisons qui ont présidé à ce livre sont à rechercher à l’aune de l’extraordinaire émotion suscitée à Châlons par l’assassinat de Cabu : elle a révélé le désir de se réapproprier le dessinateur dont le pas ancien dans sa cité nous avait sans doute échappé depuis trop longtemps.
Comme l’hommage d’une ville à l’un des siens par l’un des siens, ce livre ne traite que de l’aspect exclusivement local de la vie de Cabu. Local, ai-je bien dit, et pas privé, ou si peu.
Le Cabu raconté ici, sans réel souci de chronologie et sans prétendre une seule seconde à l’exhaustivité, c’est tout simplement le Cabu des premiers pas, des premiers dessins, des premiers émois, et plus tard depuis la capitale en regardant dans le rétroviseur, des premières nostalgies.
C’est Cabu hors Paris. C’est Cabu en Champagne avec ses lycées de Châlons et d’Épernay, avec les personnages qui ont gravité autour de lui et qui se sont installés dans son œuvre pour la postérité, avec ses quatre cents coups, avec ses promenades en forêt d’Argonne, à l’air libre et en voiture ancienne.
Ce livre est aussi celui d’une farce et d’un cri. Le cri ? C’est celui qu’il pousse au milieu des années soixante-dix, quand il voit des décideurs s’empresser d’en finir avec un patrimoine ancien pour bétonner et toujours bétonner. En cosignant alors pour sa ville natale un réquisitoire abouti, trois cents pages de colère, Cabu ne fera jamais mieux, sur le plan de l’investigation, de toute sa riche carrière de pourfendeur de la bêtise.
La farce ? C’est la mystification en 1959, avec des copains, de la prestigieuse épreuve Strasbourg-Paris à la marche. Un canular qui, de son aveu même et avec le nécessaire recul des ans, est la chose la plus folle qu’il ait faite de toute sa vie.
Ces deux faits d’armes de l’humour et de la griffe, insolent et joyeux pour l’un, revanchard et un peu désespéré pour l’autre, campés dans un Châlons qui était encore sur Marne, se positionnent dans un espace qui laisse place bien entendu à d’autres chapitres de sa vie champenoise. De fait, à d’autres anecdotes. Souvent, ce ne sont que de simples blagues d’une vie à consommer. Ceux qui ont un peu brûlé leur jeunesse en piétinant parfois les pelouses du conforme s’y retrouveront dans plusieurs d’entre elles.
Elles sont pour la plupart sorties de la mémoire de Georges Schmitt, le copain d’enfance de Cabu. Et lui seul sait, selon les circonstances, les sublimer avec la connivence d’un joyeux drille à la gouaille truculente, ou les glisser avec la pudique prudence d’un confident.
Car ce livre est aussi celui d’une belle amitié, fil conducteur de ces pages.
J’aurais aimé illustrer le propos avec un maximum de caricatures de Cabu, qu’il offrait sans jamais compter son temps, lors de séances de dédicaces ou de demandes spontanées. Combien de fois a-t-il fallu qu’il soit arraché à ses croquis pour ne pas rater le dernier train du retour vers la capitale.
Le refus à ce projet de la part des ayants droit, bénéficiaires du droit moral pour chaque œuvre de Cabu, fut-elle réalisée sur un support privé rangé dans une bibliothèque privée, refus justifié par eux au regard « du caractère personnel de ces dessins », n’obère en rien du respect que je leur dois.
F.M.
Avertissement :
Quand elles ne sont pas créditées, les citations de Cabu ont été recueillies de mai 1996 à décembre 2014 lors de la trentaine d’entretiens que j’ai eus avec lui. Celles de Georges Schmitt ont été collectées depuis mai 2009. Les témoignages des Marnais qui ont rencontré Cabu à des degrés divers ont été rassemblés entre janvier et septembre 2015.
1. Le retour
Je jouais du trombone. Il m’a représenté avec mon instrument de musique et à côté de moi, une fille à la jupe relevée par le souffle ! C’était comme ça que je draguais, à en croire la légende du dessin. En tout cas, Cabu pour moi maintenant, c’est un martyr, un martyr de la déconne.
Alain Monasse, 76 ans,
cadre commercial retraité
Châlons-en-Champagne. Mercredi 14 janvier 2015, fin de matinée, pratiquement la même heure que celle du massacre une semaine auparavant à Paris dans les locaux de Charlie Hebdo. C’est trois jours après le rassemblement de toute une ville, unie face à la mairie sous la photo géante de Cabu, « un homme libre », tout sourire. C’est au lendemain, devant le lycée de son adolescence, celui du Grand Duduche, d’un lâcher de soixante-dix-sept ballons multicolores pour l’anniversaire des soixante-dix-sept ans qu’il n’a jamais eus.
Il grisaille. Un temps que le dessinateur aimait. Les obsèques sont confidentielles. Le rendez-vous pour la petite dizaine de Châlonnais que nous sommes se situe au restaurant Chez Souply. Sans étoile, sans chichi, c’est un établissement à son image : simple et bon. Un bus venu de Paris sous escorte, avec sa cinquantaine de personnes à bord, s’arrête devant l’entrée pour nous emmener au cimetière de l’Ouest. En montant, quelques-uns ne peuvent s’empêcher de sourire malgré le moment : ce cimetière n’est en effet qu’à deux cents mètres et d’ici, les croix nous sont déjà visibles.
Y aller à pied serait plus rapide. Il n’en est pas question toutefois, dispositif sécuritaire oblige.
Le bus se love au plus près de la porte d’entrée gardée par les forces de l’ordre. Seuls ceux qui sortent du véhicule sont autorisés à passer l’enceinte. La presse écrite et la télé, leurs photographes et cameramen respectifs, ainsi que les quelques fans du dessinateur – ceux qui ont réussi à être informés ou ceux qui ont instinctivement flairé le coup – sont invités à rester derrière les barrières Vauban, de l’autre côté de la rue. Un ou deux paparazzis sont planqués en hauteur dans des habitations voisines. D’où ils sont, ils ne pourront voler aucun cliché digne d’intérêt.
La petite cérémonie a été prévue sous une tente. Le temps champenois s’installe maintenant. La pluie, hésitante jusque-là, se décide. Une goutte a réussi à traverser la toile blanche, elle coule à présent sur le visage souriant du Grand Duduche, portrait installé sur un lutrin posé sur le cercueil. De part et d’autre se font face famille et amis. Il y a aussi les représentants du Canard enchaîné et de Charlie. De ce dernier, Luz notamment, est présent, pour qui Cabu était le mentor. Aujourd’hui, c’est lui qui signe la une du premier hebdo postattentat. Les dépositaires ont tous été dévalisés ce matin, mais à défaut pour l’instant d’avoir le journal en poche, chacun a quand même en tête ce numéro pas comme les autres : « Tout est pardonné », assure en couverture un Mahomet en larmes tenant une pancarte avec écrit Je suis Charlie.
Pardonner un jour, ne pas pardonner, la question est à cent mille lieues de là pour la petite foule discrètement protégée par une police impliquée et discrète autour des pierres tombales. Seul prime le recueillement.
Les pleurs sont intimes, retenus au fond des yeux rougis. Les poings enfoncés dans les poches de mon manteau, je me revois la semaine dernière, plié en deux par la douleur à l’annonce de la nouvelle, dans une brasserie de la ville. À cette heure-là, Betty, ma compagne, s’apprête à boucler sa demi-journée de travail et aller poster une lettre : mes vœux adressés à Cabu. Dans l’enveloppe, j’ai aussi glissé – je lui avais promis au téléphone quelques jours auparavant – un article concernant un livre à paraître ces jours-ci sur les citations de Pierre Dac, autre Châlonnais qu’il aimait, ouvrage dont il avait assuré les illustrations. La lettre n’est jamais partie. Je m’en veux de ne pas l’avoir envoyée plus tôt.
Comme un film, je revois ma première rencontre avec cet homme rare et délicieux. À Châlons, lors du vernissage à la bibliothèque annexe Diderot d’une exposition de son père dont les toiles de peintre amateur de haute tenue étaient douces et sensibles, je lui avais demandé ce que ces œuvres lui inspiraient. Il avait suspendu le dessin qu’il était en train de faire pour un fan, avait mis le crayon à sa bouche, levé les yeux en l’air comme pour faire mine de réfléchir et avait commencé à me dire : « Vous savez, c’est vraiment un peintre du dimanche… » Devant mon air sans doute un peu stupéfait, il m’avait regardé de son regard espiègle derrière ses lunettes rondes, pas mécontent de son effet de surprise, et il s’était empressé de rajouter : « Et puis du lundi, du mardi, du mercredi et de tous les autres jours de la semaine ! » C’était il y a vingt ans. C’était il y a dix mille dessins…
Quelques mots de Véronique, l’épouse de Cabu, m’arrachent aux souvenirs. Elle nous livre notamment que le lieu de la dernière demeure de son mari avait été évoqué récemment, lors d’une promenade dominicale à Paris. Cabu avait tout simplement dit que pour lui, ce serait Châlons. La confirmation de ce que beaucoup ici pensaient et espéraient. Certains avaient même extrapolé après avoir cru déceler un indice. Quelques mois auparavant en effet, Cabu avait fait dire à François Hollande, président de la République, croqué sur le livre d’or de la mairie, qu’il serait bon d’être enterré à Châlons, vu la tranquillité de la cité. Au-delà de l’évidente ironie sur la désertification de la ville, d’aucuns pressentaient que le vœu d’être inhumé auprès de ses parents était déjà en lui. Comme une évidence.
L’hommage est court, les termes simples et précis, à l’image des coups de patte dont Cabu avait le secret. Le propos de Val en particulier, les yeux fixés dans le vide, est particulièrement efficace. L’ancien directeur de Charlie Hebdo résume au mieux qui était l’homme, en marge de son talent. « Au journal, il était le seul d’entre nous à ne jamais s’être laissé aller à une quelconque bassesse. En ce sens-là, comme en d’autres, nous nous demandions tous chaque jour comment être à sa hauteur ? »
Parce que Cabu était fou de jazz, le Hot Swing Orchestra, groupe de son frère Michel, est présent. Leurs notes sont joyeuses, car il ne vouait d’amour qu’à ce jazz-là, celui qu’on écoute en tapant du pied, celui qui déménage, « pas celui qui donne envie de se jeter à l’eau ». Dans cet endroit où un jour les cendres d’un prix Nobel de la paix, Léon Bourgeois, ont été dispersées – ce détail aurait plu à Cabu s’il ne le connaissait pas –, la musique accompagne le cercueil de la tente au caveau.
Voilà, c’est fini. Celui qui, en se marrant, voyait finir sa vie dans son lit « comme un général », car les généraux meurent rarement aux champs de bataille, celui qui est parti debout, le crayon à la main, seule arme qu’aimait tenir ce combattant de la connerie, Cabu est de retour dans la ville de tous ses départs…
2. Cœurs vaillants
Je me souviens d’une conversation à bâtons rompus où il me disait qu’enfant, il jouait à califourchon sur les lions de pierre de la mairie. Il se remémorait aussi l’ancienne bibliothèque, le silence qui y régnait et l’odeur de la cire…
Jacques Adnot, 63 ans, ancien adjoint
1938 après Jésus-Christ. Date de la création du journal L’Os à moelle{1},