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Une autre histoire du Houlme
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Une autre histoire du Houlme
Livre électronique129 pages1 heure

Une autre histoire du Houlme

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À propos de ce livre électronique

Julien Toutain naquit en septembre 1766 à Lignou de Briouze. Son père, Guillaume, était le fermier de Monsieur de Saint-Priest, Seigneur de Lignou. Quand se firent sentir le premiers tumultes de la Révolution, Julien s'inscrivit tout naturellement dans son processus. Avec Modeste Hue, son ami, ils tentèrent de lutter contre l'exploitation des métayers et des fermiers. Quand la terreur se mit à persécuter les prêtres et à les contraindre à l'exil, Julien se fit aussi leur allié dans l'organisation de leur fuite.
Du Consulat à l'Empire, ils traversèrent les différents régimes avec, chevillée au corps, une envie de changement pour la condition paysanne.
LangueFrançais
ÉditeurBooks on Demand
Date de sortie28 juil. 2020
ISBN9782322196722
Une autre histoire du Houlme
Auteur

Stéphane Gruel

Né dans l'Orne, l'auteur a longtemps côtoyé ces habitants du Houlme. Après une carrière de Responsable des Ressources Humaines dans une société de transport ferroviaire, il s'est décidé à raconter l'histoire de leurs aïeux. "Une autre histoire du Houlme" est son deuxième ouvrage.

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    Aperçu du livre

    Une autre histoire du Houlme - Stéphane Gruel

    Avertissement

    Se lancer dans l’écriture d’un roman historique n’est pas exercice aisé. Il demande que l’on respecte les faits, mais aussi les noms et professions des acteurs qui ont fait l’histoire.

    L’idée m’en vint, lorsqu’à la mort de ma belle-mère, Georgette Gondouin, habitante de Briouze, mais aussi actrice du Houlme, je me trouvais doté, par héritage, d’une partie de sa bibliothèque. Ma belle-mère était férue d’histoire, de la grande histoire mais aussi de celle, plus locale, écrite ou racontée par des témoins autochtones. Plusieurs de ces livres, pour mon plus grand bonheur, me revinrent après son trépas.

    Ils se nommaient entre autres :

    "Le centre du Houlme" par l’abbé Gourdel.

    "De ce manoir Houlmois" par Pierre-Maur-Abel Daon.

    "Briouze à travers les âges" par Alfred Lemaitre.

    Et quelques autres moins spécifiques.

    L’écriture d’un tel ouvrage nécessite que l’on reconnaisse les familles qui y prennent place, et qu’on en valide, par l’apport de certificats d’état civil, l’existence. Notre époque nous offre la chance de pouvoir accéder à des trésors de documents, fournis essentiellement par les conseils généraux des départements. Les logiciels de généalogie, y sont, en outre, les vecteurs efficaces de ces recherches. Il demeure pourtant de ce 18ème siècle, des parcelles que je ne sus découvrir. C’est devant ce constat que j’ai choisi de publier un lexique des personnages rencontrés dans ce livre. Pour la majorité d’entre eux, j’ai retrouvé au moins un acte d’état civil. Pour d’autres, j’ai parfois pris la liberté de choisir un prénom quand mes sources ne le citaient pas. J’ai aussi créé quelques sujets pour qu’ils soient le lien du livre.

    L’idée ne fut jamais, pour moi, de raconter l’histoire, mais plutôt de dire à mes nombreux amis qui habitent encore aujourd’hui cet intrigant Houlme, le plaisir que j’eus à y rencontrer, au cours de mes multiples recherches, leurs aïeux. Et je voudrais qu’ils sachent à quel point je les ai aimés. Il me restait à les faire revivre dans des parcelles d’existence, tantôt réelles, tantôt sorties de mon imagination.

    J’ai écrit ce livre guidé par deux pensées.

    La première dit que "l’histoire ça n’est jamais que des histoires" et la deuxième surenchérit que "quand la légende est plus belle que l’histoire, il faut publier la légende".

    Lexique des personnages du livre

    Sommaire

    Chapitre I

    Chapitre II

    Chapitre III

    Chapitre IV

    Chapitre V

    Chapitre VI

    Chapitre VII

    Chapitre VIII

    Chapitre IX

    Chapitre X

    Chapitre XI

    Chapitre XII

    Chapitre XIII

    Chapitre XIV

    Chapitre XV

    Chapitre XVI

    Chapitre XVII

    Chapitre XVIII

    Chapitre XIX

    Chapitre XX

    Chapitre XXI

    Chapitre XXII

    Chapitre XXIII

    Chapitre XXIV

    Chapitre XXV

    Chapitre XXVI

    Chapitre XXVII

    Chapitre XXVIII

    Chapitre XXIX

    Chapitre XXX

    Chapitre XXXI

    Chapitre XXXII

    Chapitre XXXIII

    Chapitre XXXIV

    Chapitre XXXV

    Chapitre XXXVI

    Chapitre XXXVII

    Chapitre XXXVIII

    Chapitre XXXIX

    Chapitre XXXX

    Chapitre XXXXI

    Chapitre XXXXII

    Chapitre XXXXIII

    Chapitre XXXXIV

    I

    Cette église, il l’avait vu sortir de terre en 1768.

    Quand Saint Martin, évêque de Tours, la patronna, il n’avait pas encore trois ans et regardait les hommes suer sang et eau pour en hisser les pierres.

    Il connut le pays comme aucun de ses ainés. Il naquit à la Rabasserie et, dès l’âge de cinq ans, alla chaque jour visiter le four du briquetier. Celui-ci se situait à deux pas du hameau de la Bourdonnière, non loin du Chesnay.

    Les terres du château de Lignou furent son terrain de jeu, la Rabasserie fut son royaume. Les seigles, froments, avoines et sarrasins furent les plus beaux de la région quand ils poussaient sur les terres de Monsieur de Saint-Priest.

    Il s’appelait Julien Toutain. Guillaume, son père, était né ici en 1730. Il y avait épousé Marie Loret et était le métayer de ce Monsieur de Saint-Priest, après avoir été celui de Monsieur Blanchard de Laumondière de 1744 au 30 juillet 1767. Il en était le laboureur à demie-charrue car il possédait un cheval et une charrue qu’il partageait avec un autre fermier.

    Sa tante Françoise, sœur ainée de son géniteur, était née huit ans avant et avait épousé Louis Gondouin en 1740. Ce Gondouin, il ne l’aimait pas. Il n’admettait pas que l’on pût avoir passé son temps à louer la bonté du seigneur et la grandeur de son curé, pour bénéficier d’arrangements, de combines, qui défavorisaient ses victimes. Ce Gondouin envisageait pour sa famille, meilleure demeure que le bas-fond de son Hazé pontin. Alors il flattait, flagornait, et était prêt à tout pour acquérir la Héronnière, la Maçonnière, voire pour s’installer à Laurencière ou à l’Eveillerie.

    A six ans, Julien avait vu arriver François, son petit frère qui, par la volonté du Seigneur, naquit avec un handicap de la jambe gauche.

    A sept ans, il avait vu sa cousine Marie Gondouin, fille de l’opportuniste sus-cité, épouser Jacques Eude, de Bellou, afin que crûssent encore les domaines familiaux. Dans cette optique, Jacques Gondouin épousa en 1783 Marguerite Jeanne Eude, la sœur de Jacques. Ces concentrations matrimoniales permirent à Jacques Gondouin d’acquérir l’Eveillerie. Cette Eveillerie, à laquelle, progressivement et bien mystérieusement, il fit perdre son nom pour la rebaptiser la Percière.

    Julien, lui, espérait qu’un jour viendrait le temps du partage et de la dignité, pour

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