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Mythologie, mi-raisin
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Livre électronique118 pages1 heure

Mythologie, mi-raisin

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À propos de ce livre électronique

Sous son pseudo de Faust, Jean-Claude Sestier avait peut-être vendu son âme au diable, en tous cas, il aimait les mots, aimait les triturer, jouer avec eux en réécrivant avec son style sans doute influencé par ses deux maîtres, Louis-Ferdinand Céline et Frédéric Dard, la mythologie grecque et latine, ainsi que de multiples contes et légendes, laissant délirer son imagination sans limites.
Voici « Mythlogie, mi-raisin » en quelques définitions :
Mythologie [nom féminin (bas latin mythologia, du grec muthologia)] :
Histoire fabuleuse des dieux, des demi-dieux, des héros de l'Antiquité païenne.
Ensemble des mythes qui appartiennent à un peuple.
Ensemble de mythes créés autour d'un phénomène social, d'un thème, d'une doctrine : La mythologie de la vedette.
Mi-figue, mi-raisin : ambigu, mitigé, avec un mélange de satisfaction et de mécontentement, ou de plaisanterie et de sérieux.
Grivois, grivoise [adjectif (argot grive, guerre)] : qui est libre et hardi sans être obscène ; égrillard, licencieux.
Politique : [nom féminin] : ensemble des options prises collectivement ou individuellement par les gouvernants d'un État dans quelque domaine que s'exerce leur autorité (domaine législatif, économique ou social, relations extérieures) : la politique économique de la France.
Jeux télévisés : dans l'Antiquité, compétitions sportives ou dramatiques, de caractère liturgique à l'origine, et qui se déroulaient en présence de la foule. Depuis la télé ; questions dramatiques posées par des personnages égo-excentriques, de caractère léthargique, qui se déroulent toujours en présence de la foule.

LangueFrançais
Date de sortie5 juin 2012
ISBN9781476049229
Mythologie, mi-raisin
Auteur

Jean-Claude Sestier

Originaire de la Drôme, bien que né à Saumur le 3 Août 1936, Jean-Claude Sestier a toujours été attiré par les humanités. Mais l’amour d’Homère et d’Ovide ne l’a pas conduit directement à l’enseignement des Belles Lettres puisqu’il commença à travailler aux compteurs Garnier à Lyon, puis à la SNCF à Paris. En 1956, à la demande du gouvernement de l’époque, il partit en villégiature dans un coin du Djurdjura en Kabylie et il y resta 30 mois. Cette période très dure de sa vie le marqua à jamais. Revenu à la vie civile, et à la suite d’une formation personnelle, il revint à ses premières amours et se tourna vers l’enseignement. D’abord instituteur, il devint professeur de Lettres Classiques. Après un passage en Normandie, il fut nommé au Lycée climatique et sportif de Villard de Lans. Ce fut pour lui la découverte du Vercors, les randonnées en montagne et ski de fond, de nombreuses traversées de ce massif avec ses élèves dans le cadre d’un club “Connaissance du Vercors.” Son métier d’enseignant l’amena à organiser de nombreux voyages scolaires en Italie, dans le golfe de Naples, à Pompéi. Si vous interrogez d’anciens élèves auxquels déjà un emploi du temps atypique permettait de suivre ses cours de latin et grec, ils vous diront : “Ah, les cours... plutôt les récits de Sestier sur la mythologie grecque !”

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    Aperçu du livre

    Mythologie, mi-raisin - Jean-Claude Sestier

    Note de l’éditeur

    ***

    Jean-Claude Sestier. Un personnage qui m’a toujours fait penser à Brassens, bien qu’au village il n’ait jamais eu mauvaise réputation. Les yeux pétillants de malice, il savait, tel un griot (ou bien Gainsbourg), donner vie aux langues mortes et communiquer son amour des mots et de la langue de Molière, à sa façon. Il lui arrivait même parfois de pousser la chansonnette et d’entonner, entre autres, ce poème de Villon :

    « Dictes moy ou, n'en quel pays,

    Est Flora, la belle Romaine,

    Archipiades, ne Thaïs,

    Qui fut sa cousine germaine,

    Écho parlant quand bruyt on maine

    Dessus riviere ou sus estan,

    Qui beaulté ot trop plus qu'humaine.

    Mais où sont les neiges d'antan ? »

    Il ne serait guère surprenant de le savoir assis en cet instant même à la table de Zeus, un verre d’ambroisie à la main, trinquant avec la Pythie et Apollon, et racontant de temps à autre quelque histoire croustillante.

    Je vous invite donc à découvrir la mythologie revue et corrigée par Sestier, et profite par la même occasion de remercier ici sa femme Anne-Marie et ses filles Claire & Anne d’avoir bien voulu m’autoriser à publier ses œuvres.

    Ames pudibondes, passez votre chemin, quant aux autres, régalez-vous !

    Préface

    ***

    Sous son pseudo de Faust, Jean-Claude Sestier avait peut-être vendu son âme au diable, en tous cas, il aimait les mots, aimait les triturer, jouer avec eux en réécrivant avec son style sans doute influencé par ses deux maîtres, Louis-Ferdinand Céline et Frédéric Dard, la mythologie grecque et latine, ainsi que de multiples contes et légendes, laissant délirer son imagination sans limites.

    Voici « Mythlogie, mi-raisin » en quelques définitions :

    Mythologie [nom féminin (bas latin mythologia, du grec muthologia)] :

    Histoire fabuleuse des dieux, des demi-dieux, des héros de l'Antiquité païenne.

    Ensemble des mythes qui appartiennent à un peuple.

    Ensemble de mythes créés autour d'un phénomène social, d'un thème, d'une doctrine : La mythologie de la vedette.

    Mi-figue, mi-raisin : ambigu, mitigé, avec un mélange de satisfaction et de mécontentement, ou de plaisanterie et de sérieux.

    Grivois, grivoise [adjectif (argot grive, guerre)] : qui est libre et hardi sans être obscène ; égrillard, licencieux.

    Politique : [nom féminin] : ensemble des options prises collectivement ou individuellement par les gouvernants d'un État dans quelque domaine que s'exerce leur autorité (domaine législatif, économique ou social, relations extérieures) : la politique économique de la France.

    Jeux (télévisés) : dans l'Antiquité, compétitions sportives ou dramatiques, de caractère liturgique à l'origine, et qui se déroulaient en présence de la foule. Depuis la télé ; questions dramatiques posées par des clowns égo-excentriques, de caractère léthargique, qui se déroulent toujours en présence de la foule.

    La véritable histoire de Cassandre

    ***

    Cassandre était une des filles de Priam et d’Hécube. Elle avait cinquante frères et presque autant de sœurs… Son papa et sa maman étaient bien occupés par leur travail vu qu’ils étaient roi et reine de Troie, la plus importante ville d’Asie Mineure, construite par des hommes mais aussi par des dieux…

    Dès son plus jeune âge, quand on lui demandait ce qu’elle voudrait faire plus tard, elle répondait qu’elle voudrait être comme Madame Soleil ou Nostradamus et prédire l’avenir… Personne ne la contredisait, mais tout le monde pensait que c’était un objectif très difficile à atteindre…

    Elle grandit en âge et en sagesse, fréquentant d’abord l’école primaire du couvent de la rue des oiseaux, puis alla au collège. Elle était en troisième quand le gros crapaud baveux hystérique et luisant de graisse Lejoyeux devint ministre de l’éducation nationale. Elle cessa immédiatement ses études secondaires, les jugeant superflues, et décida de devenir ce qu’elle avait toujours voulu être : voyante.

    En ce temps-là, c’était Apollon, le dieu soleil, qui distribuait les CAP de voyance… Elle alla le voir et lui soumit sa requête…

    - Mon petit bouchon, lui répondit-il, tu as toutes les qualités requises pour être voyante… Un beau corps, agréable à regarder… un visage à damner le Clébard qui crache maintenant sur les morts, mais qui n’a pas hésité à devenir premier Sinistre d’un homme qu’il savait malhonnête… des yeux dans lesquels on s’engloutirait avec plaisir… des nichons qui feraient éclater le gros crapaud baveux et hystérique lorsqu’il voudra se faire plus gros que le bœuf… un petit cul pour lequel bien des hommes tueraient père et mère… et je ne t’en dis pas plus… Mais en ce moment le numerus clausus des voyantes est atteint et je ne peux te donner ton CAP… A moins que tu ne te montres spécialement gentille avec moi…

    - Qu’à cela ne tienne, répondit la charmante Cassandre, donne-moi mon CAP et après je ferai tout ce que tu voudras… Je te ferai des trucs dont tu n’as même pas idée… la brouette chinoise… le champignon bulgare… la fondue japonaise… la balançoire suédoise… le ramonage savoyard… le défromageage du minaret… la soupe congolaise… etc etc mais donne-moi mon CAP d’abord.

    - Fais-moi d’abord ces trucs…

    - Non ! Pas question. Mon CAP en premier… après… tout ce que tu voudras… mais pas aujourd’hui, je ne peux pas, Monsieur de Tampax s'est introduit chez moi et empêche toute autre introduction. Je reviendrai demain.

    Apollon, tout rouge, tout excité, tout soufflant et tout bavant signa le diplôme en se voyant déjà transporté au neuvième ciel par la petite Cassandre.

    Celle-ci prit son diplôme et rentra chez elle…

    Sur le chemin du retour, elle croisa l’inévitable Kroutchenaire, le nanard à Kristine, son sac de riz sur le dos, cherchant de tous côtés les caméras de télévision et les photographes. Le crapaud baveux de l’éducation nationale lui barra la route à plusieurs reprises en l’insultant et en essayant d’aller farfouiller sous ses jupes. Elle les ignora tous les deux et arriva au palais alors que la nuit n’était pas encore tombée.

    L’ignoble Roll Andyoumasse était en grande discussion avec Priam.

    - Cassandre ma chérie, dit ce dernier, viens faire une bise à tonton Roro.

    - Un bisou à ce vieux porc ! Ben merde alors, tu ne m’as pas regardée !

    - Il est tout triste… Il veut s’acheter une nouvelle paire de godasses et il lui manque 45 000 francs…

    - Il lui manque de l’argent ! Il n’a qu'à en demander à sa putain à la raie publique ! De toute façon avec les centaines de millions qu’il a sur ses comptes en Suisse, il ne doit pas être en manque !

    Mais Cassandre avait le cœur trop généreux. Vaincue par les gémissements du vieux Roll et les supplications de Priam, elle finit par donner la liste de numéros du loto pour le soir même.

    - Voilà : 2 - 8 - 11 - 21 - 36 - 43 - 47. Et maintenant fous le camp sale porc !

    Les deux clowns de l’audiovisuel, Jules Hyenleperse et Guy Yômeduran entrèrent en trombe.

    - Un immmmmense bonsoir ! chacune chacun ! bien joué ! oh oui gagné ! oh lalalalalolololo ! pas un bonsoir ordinaire ! bien joué ! non, un vrai ! bien joué ! chacune chacun ! bien joué ! oh oui gagné ! oh lalalalalolololo ! non une immmmmense ! bien joué ! oh oui gagné ! oh lalalalalolololo ! chacune chacun ! bien joué ! Comment allez-voubien ? jespère… chacune chacun ! bien joué ! chacune chacun ! bien joué ! oh oui gagné ! oh lalalalalolololo ! chacune chacun ! bien joué ! immmmmmmense bonsoir ! bien joué !cadeau ! bien joué ! oh oui gagné ! oh lalalalalolololo ! cadeau ! chacune chacun !

    - Comment dirèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïje ? bonsoir ! merci mille fois ! Comment dirèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïèïje ?

    Quand ils surent que Cassandre avait son CAP de prophétesse, Jules voulut savoir combien de temps il conserverait son titre de champion des gros Khons !

    - Toute ta vie, répondit-elle ! Quand on en tient une dose comme toi, c’est éternel ! Personne ne peut te dépasser dans ce domaine ! Tu resteras toujours le roi… le roi… le roi des Khons.

    - Merci mille fois, répondit l’autre clown.

    Et Cassandre, voyant Bile Klinton arriver, se retira dans sa chambre car elle n’avait pas envie de lui tailler une pipe ce soir-là.

    Seule elle repensa aux événements de la journée. Son rêve était réalisé. Elle était voyante. Bien sûr il y avait la promesse faite à Apollon ! Mais que pourrait-il faire si elle ne retournait pas le voir ? Il ne pouvait pas lui enlever son CAP ! Un diplôme se donne mais on ne peut le retirer.

    Vraiment il n’avait rien d’appétissant le bougre ! Personne n’en voulait !

    - Advienne que pourra, se dit Cassandre dans sa

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