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La vie de barbare est loin d’être une sinécure. Une leçon qu’Owen, barbare de son état, va apprendre à ses dépens. Habitué aux « plaisirs simples » (manger, tuer, copuler…), cet triture avec une joie non dissimulée les codes de la fantasy en contant les mésaventures d’un barbare condamné à écouter son cerveau plutôt que ses biscottos, un peu comme si Conan le Barbare se voyait obligé de faire son introspection avant chaque coup de hache ! Et pourtant, par l’entremise de judicieux truchements, se révèle être une véritable lettre d’amour au genre qu’il explore avec malice et déférence. Véritable figure imposée, la hache se libère ici de ses oripeaux de simple accessoire pour devenir un personnage à part entière, à la fois éminence grise et garde-fou de son impétueux propriétaire. Formant avec Owen un duo détonant, elle nous renvoie à notre condition d’aficionados ayant parfaitement assimilé tous les codes du genre, pour mieux nous surprendre par ses saillies révélant une forme d’humanité qu’on n’avait pas vue venir. Rafraîchissant à plus d’un titre, pourrait se résumer en la rencontre inattendue entre l’univers âpre de Robert E. Howard et celui totalement bigarré et iconoclaste de... !