a écrit Charles Baudelaire. Sans vouloir manquer de respect au poète, c’est de moins en moins vrai. Après avoir longtemps négligé nos émotions, au motif qu’elles étaient par nature inaccessibles, la science se découvre depuis Cet amphibien est renommé pour le venin sécrété par sa peau : consommé en quantités raisonnables, ce poison est un puissant hallucinogène – au point que le parc national de Saguaro (Nouveau-Mexique) a dû récemment interdire à ses visiteurs de ! Nom de la molécule convoitée : 5-MeO-DMT. Des chercheurs de l’École de médecine de Mount Sinaï, à New York testent actuellement ses effets sur des lignées de souris dépressives afin d’évaluer ses propriétés d’inhibiteur de la recapture de la sérotonine. Elle vient donc rejoindre la liste des psychotropes – LSD, psilocybine… – pressentis pour lutter contre la dépression chez l’homme. En reconfigurant certains réseaux neuronaux, les drogues psychédéliques permettraient à notre cerveau d’opérer une sorte de des émotions négatives. Un peu à la manière des rêves, dont une recherche anglaise menée à l’université de Westminster nous apprend qu’ils servent à réguler ces mêmes émotions. En rêvant, notre cerveau parviendrait à “digérer” les épreuves psychiques de la journée, dont la peur, en les associant à des expériences plus anciennes afin de les rendre plus acceptables. De là à embrasser un crapaud pour se remonter le moral… Même pas en rêve !
La science en émoi, enfin !
Jun 26, 2024
1 minute
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