![f0015-01.jpg](https://article-imgs.scribdassets.com/2sa1t7bw00cp91vn/images/fileO8I1E9DN.jpg)
La force de la photo documentaire, la technique et la profondeur de l’argentique… Après deux années sans fol enthousiasme en licence de communication audiovisuelle à la fac de Nice, c’est à Toulouse que le déclic a raconte avec précision Louisa Ben, 28 ans. Cette jeune photographe née à Toulouse d’un couple mixte, père marocain arrivé dans les années 80 en France et mère française, interroge depuis quelques années sa double culture. Au fil de sa série « Yelli » – « ma fille » en berbère –, elle déploie un récit choral à travers des portraits de jeunes femmes de son âge pris sur ces deux rives de la Méditerranée. Jetant des ponts, questionnant ainsi sa propre cartographie familiale. explique-t-elle. En France, c’est en banlieue, dans le Haut-Montreuil, qu’elle prend le temps de poser son objectif avec le collectif de femmes artistes Les Cousines. Sur chaque image de cette série, son regard doux et tendre enveloppe les jeunes habitant·es, en majorité des filles