Ça n’était pas en soi une surprise. La dissolution du cabinet de guerre par le Premier ministre israélien le lundi 17 juin était attendue. Elle fait suite au départ, le 6 juin, du principal opposant à Benjamin Netanyahou, le général Benny Gantz, et d’un autre général issu de l’opposition centriste, Gadi Eisenkot. Conçu au lendemain des attaques du 7 octobre pour piloter la riposte militaire au Hamas, ce cabinet répondait à des critères précis. En avaient été exclus notoirement les ministres fondamentalistes religieux du gouvernement. La présence des centristes Gantz et Eisenkot lui conférait un caractère d’union nationale. Israël, pouvait-on penser,
