L’attaquant quittera l’équipe de France après un ultime Euro, en Allemagne. Avant de tirer sa révérence, il nous a accordé un entretien exclusif
Assis, tranquille, sur une herbe d’un vert anglais, les poignets ourlés de bracelets de pierres oblongues et rondes, des Rossoneri, aux couleurs du club qu’il vient de quitter, « cadeaux des fans », Olivier Giroud avance serein vers ce qu’il dénomme « sa dernière danse », l’Euro 2024, en Allemagne, l’une des rares compétitions qu’il n’a pas encore gagnées. Après dix-huit ans de carrière, l’avant-centre des Bleus affiche un palmarès exceptionnel : une Coupe du monde, une Ligue des nations, une Ligue des champions, une Ligue Europa, un titre de champion de France (Montpellier, 2012), un Scudetto (AC Milan, 2023), quatre FA Cup. Son parcours atypique, sa résilience, la nouvelle vie qui l’attend à Los Angeles, après cet Euro et son ultime rêve bleu, Olivier Giroud se livre, à l’heure de son combat final.
Paris Match. Quel est votre état d’esprit pour cette dernière compétition avec les Bleus ? Relâchement ?
