En remportant Roland-Garros, après l’US Open et Wimbledon, le prodige de 21 ans s’annonce déjà comme le successeur du roi Nadal
« Mon grand-père me disait que, pour réussir dans le tennis et dans la vie, il faut se consacrer aux trois C : le cœur, la caboche et les c… »
Carlos Alcaraz
Chemise ivoire, costume anthracite au tombé impeccable, montre Rolex en or 24 carats dont le cadran a été taillé dans une météorite, la mine un peu chiffonnée par une nuit de bamboche (ce n’est pas tous les jours que l’on gagne le tournoi qui a bercé une enfance), Carlos Alcaraz se présente, lundi midi, sur les lieux du crime : le court Philippe-Chatrier de Roland-Garros.
La veille, ici même, il a estoqué en cinq sets l’Allemand Alexander Zverev au terme d’une finale de quatre heures et dix-neuf minutes très rock’n’roll, acharnée, baroque, décousue, et d’une intensité folle. À 21 ans et 35 jours, Carlitos, le gamin
