![f0112-01](https://article-imgs.scribdassets.com/19c073j58gcn6w08/images/fileDMEF71R6.jpg)
EN 2016, LA GALERIE KUGEL, à Paris, présentait une rétrospective dédiée aux horloges à automate de la Renaissance, réalisées entre 1580 et 1630. Plus d’une trentaine de modèles peuplaient l’exposition où l’on pouvait observer une ménagerie d’animaux exotiques à l’image de lions, dromadaires, éléphants, ours ou singes. Ces objets combinant les arts de la sculpture, de l’horlogerie et de l’ébénisterie rivalisaient de fantaisie et d’ingéniosité. De ce fait, ils fascinaient les plus grandes cours européennes, sans oublier les sultans de l’Empire ottoman, ainsi que les empereurs de Chine. Des créations fascinantes, qui témoignent de l’intérêt certain, et de longue date, de l’industrie horlogère pour le règne animal.
Quatre-cents ans plus tard, cet engouement reste vivace avec un secteur de la haute horlogerie restant attaché au monde animal, comme le prouvent certaines pièces des plus belles maisons dont Cartier, Bulgari, Chopard, Hermès ou plus récemment, Louis Vuitton. Papillons, chevaux, oiseaux, panthères, tigres, dragons, serpents ou carpes, les montres, à l’instar des bijoux, se parent très souvent d’animaux totems dont la symbolique reflète toute l’identité patrimoniale et esthétique de la marque qu’ils représentent. Ces derniers sont un défi créatif et demeurent une source inépuisable d’inspiration avec une multitude de savoir-faire ancestraux visant à