Les jardins de Dior
Depuis la création de la joaillerie Dior et ses tout premiers bijoux, en 1998, Victoire de Castellane explore la thématique des jardins – déjà inspiration majeure de la maison et de son fondateur. Tout entière dédiée au sujet, sa dernière collection, Les Jardins de la Couture, multiplie les univers et les styles : figuratif, stylisé, naïf… Ainsi, ce collier Mini Milly – comme Milly-la-Forêt, où Christian Dior s’évadait les week-ends – qui, comme un dessin enfantin, joue sur les rapports d’échelle et les saynètes de théâtre. Sur des plaques de nacre, les motifs ludiques s’entremêlent… soleil, arc-en-ciel, abeilles de laque noire, arbres d’émeraudes, nuages de diamants et toute une composition florale de saphirs de couleurs, de rubis, de spessartites et de grenats tsavorites. Une poésie du jardin vivant.
L’émeraude de Bulgari
Présentée à Venise en mai, la dernière collection de haute joaillerie de Bulgari, proclame l’attachement de la maison à cettesiècle. Ce patrimoine méditerranéen, qui imprègne toute la collection, se retrouve dans le choix des pierres et dans leur taille. Dans leur couleur aussi, maître mot du joaillier, chez qui elle est toujours forte et audacieuse. Ainsi, sur le collier cette émeraude – pierre fétiche de Bulgari – de près de 220 carats. Sa taille en pain de sucre, c’est-à-dire non facettée, lui confère une présence et une aura mystérieuses.
